Mariage de Godefroy et Lison

Tristan, impassible, attendait que le Seigneur de Beaumont daigne prononcer les paroles qu'il lui avait soufflées. Peut-être n'entendait-il plus très bien ?
Il est vrai que ça rend sourd, mais tout de même ...

Que fallait-il faire ? Donner un coup de coude à Godefroy ? Réciter les consentements à sa place ? Tristan se demandait ce que Godefroy avait fumé avant de venir ici.

Puis des idées traversèrent l'esprit du Diacre. Dans combien de temps Godefroy lui demanderait-il d'annuler son mariage ?
Combien de temps lui faudrait-il pour se rendre compte de la stupidité de son épouse ?
Combien de temps supporterait-il ses reproches de ne pas suffisamment briller en société, de ne toujours pas être pair du Royaume ?

Mais pour le moment, il fallait les marier, et Godefroy semblait réfléchir à tout cela. C'est pour cela qu'il prenait son temps. A voix basse, il lui souffla à l'oreille
Godefroy, je te vois hésiter ... Sache que nul n'est obligé de se marier. Tu peux encore renoncer...

La Comtesse tout près de son époux suivait avec un réel intérêt la cérémonie.
Elle fut cependant surprise d'entendre le diacre s'égarer dans des détails que nul ne semblait demander.
Ce jour, qui est le premier d'une longue vie à deux - c'était du moins ce qu'il fallait souhaiter - ce jour donc, ne se devait-il pas d'être consacré au présent et surtout à l'avenir?
Elle glissa un regard vers son mari, impassible.
Cette union était si différente de la leur...

Aria se mordit la lèvre pour ne pas rire. Tristan allait recevoir un coup ou allait se faire égorger dans son sommeil à ce rythme.

Le temps que Ganju réponde, ses pensées repartirent à nouveaux. Le mariage, engagement à vie. Comment être sûr de son choix. Les amants devaient le savoir, le ressentir. Elle même avait tellement été abimée. Que pouvait-elle encore offrir ou recevoir ? Un doute soudain, serait-elle un jour unie à quelqu'un ? Aurait-elle cette chance de donner la vie comme sa sœur il y a longtemps ? Ce souvenir fit hurler ses entrailles.

Elle se dépêcha donc de penser à autre chose.. Elle regarda autour d'elle et surpris le regard du Marquis. Ce dernier regardait ses mains avec attention. Elle posa une main sur le bras du marquis et lui sourit pour le sortir de ses rêveries. Le long de la cérémonie les humeurs du Marquis avaient été changeantes. Il semblait un peu apaisé bien que les derniers mots de Tristan à Ganju risquaient de le mettre hors de lui.

En guise de repas, la tête du Diacre sur un plateau. Elle pinça les lèvres pour ne pas rire.

Comme pour empêcher une réaction du Marquis elle serra doucement la main sur le bras.

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Lison sentant le regard acide que Tristan posait sur elle pinça les lèvres, elle entendit le murmure qu’il adressa à Godefroy.

Comment Tristan pouvait il à ce point douter. De qui doutait-il en fait ? Ne serai ce pas de lui-même ? De sa propre peur de s’engager ? A moins qu’il ne voit d’un mauvais œil qu’elle ne soit plus vraiment une petite sossotte à mener derrière la cathédrale ? Aller donc savoir ce qui pouvait bien se passer derrière ce bourru visage poilu.

Lison était en colère, indignée, mais lorsqu’elle plongea son regard dans celui de Tristan, là tout au fond, elle reconnu cette petite lueur celle qu’elle savait bienveillante. Et au lieu de s’emporter, un léger sourire se dessina sur les lèvres.

C’est qu’il s’inquiéterait pour nous, comme c’est adorable….

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Entendant les propos du célébrant, Frencois se mit à penser que ce chapelain commençait à trop tergiverser... A croire que cet homme ne célébrait pas un mariage, évènement heureux, mais règlait des comptes personnels en public !

D'abord qui était-il pour se permettre de juger Lili ? seul Aristote était à même de juger les hommes et femmes de cette terre...

Frenc regarda Lison qui palissait... malgré un bref sourire qu'elle esquissa pour montrer toujours son attitude positive... Une vraie actrice, une vraie artiste, cette Lili !

Et non, elle n'était pas stupide... La preuve : elle ne réagissait pas aux provocations de ce grincheux un peu mysogine !

Une chapelle n'était pas un tribunal, Frencois se promit d'éviter désormais cet endroit car il ne se trouvait vraiment pas à sa place !

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J'avais réussis à m'échapper de l'armée pour quelques heures et je parcouru les miles de Chalon à Beaumont au galop. Toute fois, je ne fus pas assez rapide car lorsque j'arrivais, il était évident que la cérémonie avait débuté...

Tanpis...j'attendrais devant les portes de la chapelle, en discutant avec les gardes de la garde ducale dont je ferais peut etre parti à mon retour...Je collais quand même l'oreille à la porte et essayait d'écouter...peu probant!

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(Retard de la cérémonie du à des soucis hrp. Désolée. On reprend dès que possible)

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Lonufiel faisant parti de la garde ducal se devait de suivre la duchesse dans ses déplacements, il avait bien sur revêtit ses habits pour les grandes occasions son uniforme neuf.

N'ayant pas l'habitude de fréquenter se genre d'endroit il resta dans son rôle de garde de la duchesse.

Lonufiel se mis à côté de Kerass qui se positionne sous le porche pour profité de la cérémonie

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parle tout bas
ca tombe bien lonufiel tu reste avec moi dehors nous ferons une petite haie honneur avec la garde ducale a la sortie des mariées
pas d'inquiétude julien2 et avec la duchesse a l'intérieur
place toi en face de moi sous le porche et la la sortie des invité garde a vous et tu reste en position de salut jusqu a la sortie des mariées a ce moment juste garde a vous

bien pris lonufiel ?

que tu est beauuu

lui enlevé la poussière sur l épaule

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Blablabla de tout le monde, plaisanteries, enfin il l'espère, du chapelain. Mais Godefroy était pensif, il regardait sa futur épouse, la dévorait des yeux. Est ce qu'il voulait vivre à ses coté ? Non ce n'était pas la question, car cette réponse il l'avait depuis longtemps. Le point qui le dérangeait plus c'était de savoir si il se devait, comme le dis le livre des vertus, s'aimer et enfanter sous la bénédiction du Très-Haut.

Il jeta un petit regard sur Niria, son petit ange et il se demanda si il pourrait aimer un autre enfant comme il aime sa fille. La réponse lui parue très claire après quelques moments de réflexions, c'était oui.

Il plongea donc ses yeux dans le regards gris clair de son épouse et posa finalement la question, le cœur battant.

Lison veux-tu être ma femme ?

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Lison plongea son regard dans celui de Godefroy, Niria était là, l’assistance semblait réduite à eux trois, rien d’autre n’avait d’importance hors la famille qu’ils allaient créer.

Elle pensait connaître par cœur les yeux de Godefroy, bleus, profonds, et pourtant elle y décela une nouvelle lueur. Elle lui sourit et prit sa main, peu importait si ce n’était pas la convenance, c’est ce dont elle avait envie. Et d’une voie claire et assurée :

Oui, je le veux, plus que tout, et toi Godefroy, veux-tu être mon mari ?

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Lonufiel se positionne sous le porche en face de Kerass l'un de ses compagnons d'armes et se met au garde à vous et reste en faction tout en arborant le salut militaire en attendant la sortie des invités.

Kerass je suis prêt j'ai suivi tes consignes.

Tristan attendit que Godefroy réponde. Il lui fallait dire :
je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie. Puis ce serait au tour de Lison.
Ensuite, chacun à son tour dirait : reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidelité.

Mais cette célébration avançait aussi vite qu'un âne mort qui rentre du marché.
Tristan commençait à s'impatienter. Il voulait profiter des premiers rayons de soleil, marcher dans la campagne, écouter le chant mélodieux des oiseaux qui étaitent revenus ...

Mais, non, il était bloqué là avec ces deux ahuris qui croyaient encore qu'amour rime avec toujours.

Godefroy regarda Lison, puis répondit.

Oui je le veux.

Lison de Franchimont je te reçois comme épouse et je serais ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie

il lui sourit, et attendit la suite.

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Ethel regardait et écoutait.
Les vœux étaient là, donnés...
Je te reçois comme épouse...

La promesse était belle, comme irréelle pour Ethel.
Même dans les boudoirs feutrés de certaines grandes maisons ou tout simplement chez elle, à la roulotte, elle avait attendu ce moment.
Il n'était jamais venu et Sainte Sara savait si Ethel l'avait attendu.

Elle lui avait donné un enfant.
Lazare, leur fils, un bâtard.
Il l'avait voulu mais pas accueilli.

Qu'avait elle oublié, négligé ?

Ethel regarda de nouveau Lili et Ganju.
Ces deux là s'aimaient au delà des frontières, au dessus des montagnes.

Puis, son regard se dirigea vers Tristan sans insistance.
C'était comme ça.
Que l'homme qu'elle aimait aille écouter le chant mélodieux des oiseaux au printemps et se promener dans la campagne.

Elle se leva sans bruit et quitta la chapelle.
Lili saurait lui pardonner.

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Oui, oui... un mot si court pour dire tant. Le reste n'était que fioriture.

Le regard complice toujours plongé dans les yeux de Godefroy, elle répondit, sourire aux lèvres:

Godefroy de Volvent je te reçois comme époux et je serai ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.

Elle baissa son regard sur leurs mains jointes, serra celle de Godefroy quelques instants, puis, lui glissa au doigt un simple anneau d’or, gravé en son intérieur d’un Renard et d’un Bouc.

Godefroy, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Elle releva la tête, heureuse.

Hé bien voilà. Ca sentait la fin de le cérémonie, tout ça.
Je cachai un petit bâillement derrière une main gantée, dignement.

Il n'en demeurait pas moins que j'étais heureuse pour eux deux, sincèrement heureuse.
Un peu jalouse aussi, mais ça, personne n'en saurait jamais rien.

Lorsque les deux se regardèrent, je ne pus m'empêcher de repenser au regard qu'un certain blond posait sur moi, de cet éclat qui y brillait lorsqu'il me murmurait certains mots que j'étais certaine de ne jamais plus entendre.
Ciel, qu'il me manquait...Et deux larmes roulèrent, silencieuses, sur mes souvenirs. Pourtant, ici, l'on penserait que j'étais émue du mariage de mon frère et c'était très bien ainsi.
Une prière s'envola vers le Très Haut, pour le repos de l'âme de cet homme et pour que mon frère et ma désormais belle-soeur vivent leur union le mieux du monde.

Bon, restait plus qu'à Godefroy de passer l'alliance au doigt de Lison, et on pourrait continuer.

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L'échange de voeux était venu, l'émotion était palpable, l'assemblée réunie cultivait un silence bienveillant, tout le monde ne voulant rien rater de ce moment unique dans la vie de deux êtres.

Les voeux venaient d'être échangés... et autant son arrivée n'avait pas manqué d'être remarquée, autant le départ de son amie Ethel à ce moment là, ne put passer inaperçue.

Elle la verrait plus tard.

Sujet: Re: Mariage de Godefroy et Lison Lun 1 Mar 2010 - 8:48

Godefroy sourit à Lison lorsqu'elle lui passa l'alliance au doigt, puis lui même le fit, c'était un anneau fin d'or, sans artifice ni autres ornements.

Lison, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

Sujet: Re: Mariage de Godefroy et Lison Lun 1 Mar 2010 - 18:30

Tristan vit sortir Ethel. Il se dit qu'elle avait encore une envie pressante ... un peu comme toutes les damoiselles. C'est fou comme les damoiselles ont toujours besoin d'aller faire pipi.
Tristan était ému par ce geste et il sourit en regardant les nouveaux époux. Puis s’adressant à la communauté toute entière, il dit :

Partageons le pain et communions ensemble

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Vous voici mariés, mes amis, toutes mes félicitations, et que Dieu vous bénisse !
Je vous rappelle que vous vous obligez à une communauté de vie, une entraide sans faille et que vous élèverez vos enfants dans la Foy Aristotelicienne.

AMEN

Mes chers frères et sœurs, que le mariage de nos enfants soit su et connu de tous !

Les cloches se remirent à sonner

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Sujet: Re: Mariage de Godefroy et Lison Lun 1 Mar 2010 - 21:28

Lorsque la communion fut donnée, les cloches sonnèrent à nouveau.
Cette fois, mon frère était bel et bien marié.
Alléluia !

J'étais soulagée, c'était une affaire réglée, désormais.

La prochaine était...mon déménagement.

J'attendis sagement que les nouveaux mariés quittent la chapelle pour aller les féliciter comme cela se faisait.

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la cérémonie se terminant
Gaaarde ducale en place pour la haie d honneur !
kerass et le reste de la garde ducale se met au gare a vous en attendant la sortie des invités et de la duchesse

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Le regard de Lison resta longuement perdu dans celui de Godefroy, elle était heureuse, émue surtout. Elle lui sourit doucement et prit le bras qu’il lui présentait. Un peu ici, un peu ailleurs, mais avec lui, elle se tourna lentement après avoir glissé un regard malgré tout reconnaissant à Tristan.

En s’avançant dans l’allée, elle regardait les visages défiler au rythme de leurs pas. Son ruban noir pesait lourd en cet instant. Amis, famille, malgré la longueur de la cérémonie et le froid qui régnait dans la chapelle, étaient toujours là sauf… Ethel…

S’arrêtant à coté de Tigalia, elle lui sourit et prit tendrement Niria dans ses bras, puis l’emmitouflant dans sa lourde cape rouge elle reprit son pas, calqués sur ceux de son époux.

Dans un carillonnement assourdissant, les portes s’ouvrirent, laissant le vent hivernal balayer la chapelle d’un tourbillon de flocons.

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Lison et Godefroy s'avançaient dans l'allée.
Alors que leurs regards balayaient la chapelle, Marquis eut pendant un moment, l'impression d'être perdu dans un océan de visage.
Lison s'arrêta au côté de Tigalia et la Matriarche prit tendrement sa fille dans ses bras.
Puis reprit son pas au côté de son époux.

Marquis se leva de sa chaise.
Aria, main toujours sur son bras, suivit son mouvement et se leva à son tour.
Marquis déposé sa main libre sur celle d'Aria. Malgré la froideur qui régnait dans la chapelle, la main de la jeune femme était très chaude. Il lui sourit tendrement, et ils emboîtèrent le pas aux mariés marchent dans l'allée aux milieux des rangées d'invités.

Alors que les cloches tonitruent leurs sons assourdissant, les portes s'ouvrirent.
Un vent de Bourgogne s'engouffra dans la chapelle et un tourbillon de flocons, lumineux par la clarté du jour, vint lécher le visage des jeunes mariés.
Marquis et Aria reçurent quelques-uns de ces merveilleux flocons et il sourit devant ce cadeau que la nature leur offrait à cet instant précis.

Lorsqu'ils se trouvaient dehors, Marquis s'avança avec sa compagne vers sa soeur;

Laisses-moi le plaisir de t'offrir tous mes vœux de bonheur, ma très chère soeur.

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