Mariage de Godefroy et Lison

Suivant leur guide jusqu'à la chapelle, Tigalia aperçut son cousin Marquis et alla à sa rencontre.

Elle était ravi de voir son cousin.

Marquis le plaisir et tout aussi partagé.

Elle répondit à son accolade.

Tigalia salua la jeune femme qui accompagné son cher cousin.

Aria, je suis ravie de faire votre connaissance. Rencontrer une amie de ma cousine est toujours un réel plaisir.
Marquis je suis heureuse que tu soit en si bonne compagnie pour se jour de fête.

Le voyage c'est très bien passé même si je n'ai pas l'habitude des calèches mais la je n'ai pas le choix, et je pense que Loup ne m'aurais pas laisser faire de toute façon.

Elle adressa un beau sourire à Loup qui serrait toujours sa main.

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Sa femme était partie, accompagnée par sa servante la vieille Florine, se changer pour la cérémonie.

Lui, SubCal, avait hâte de rencontrer les membres de sa famille déja présents dans la chapelle : aussi, il entre prestement, accompagné de son jeune valet Lomilo.

Il s'est vêtu pour l'occasion d'une tenue fort pourpre, toute faite de velours.

Une cape d'un vert blanchi par le voyage garnit ses épaules : c'est la cape aux couleurs de la Famille de Franchimont.

Sur son flanc, une dague dont l'émeraude taillée renvoie des reflets sculptés en forme de tête de bouc.

Il porte au bras, en signe de tristesse, un fin bandeau noir rehaussé d'un fin liseré de vert et de blanc.

Derrière lui, son valet porte son épée, ainsi qu'il se doit lorsqu'on visite sa famille.

Un observateur attentif aurait pu remarquer que, lors de son entrée en ce lieu consacré à la Foi aristotélicienne, SubCal ne s'était pas signé, et n'avait pas marqué de temps mort en franchissant le lourd seuil.

Marquis ! La belle affaire que de te voir ici ! Je suis fort aise de te voir, cher cousin ! Et je remarque que tu as revêtu la cape de Sakou...ainsi, elle est aussi présente ici, comme elle le sera pour toujours en nos coeurs.

Il sourit enfin. Se tourne vers Tigalia :

Hola ma soeur ! Quel plaisir aussi que de te revoir...et ton petit Midas se porte-il bien ?

Il part d'un fin éclat de rire qui lui fait tourner la tête vers la Dame qui semble, elle, presqu' accompagner son cousin :

Mes respects, Demoiselle.

Puis, à nouveau vers Marquis :

Mon cousin, la route a été fort longue depuis l'Armagnac.

Le froid gèle les sabots des chevaux, mais point nos coeurs !

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Ethel s'amusait de toutes ces allées et venues et de tout ce va et vient.
Son espiègle et séduisante amie Aria qui ne tenait pas en place,
Puis, les uns et les autres qui se congratulaient, se souriaient, pliaient du genou pour certains, se retrouvaient pour d'autres, y allant de leurs mots de renaissance, de bienvenue ou autres pensées.
Un peu comme une soirée autour d'un feu là où l'on attend plus que la naissance de la lune pour danser, chanter, s'aimer ou cracher le feu pour les plus téméraires.

Et puis il y avait son Tristan qui allait tristaner et qu'elle aimait entendre et regarder.
Qu'elle aimait tout court d'ailleurs.

Ethel tourna la tête, son attention étant dirigée vers une personne ou plutôt une voix qu'elle reconnut immédiatement.
Faflo !
Par Sainte Sara et par Aristote, depuis combien de temps ne l'avait elle pas vu ?
Depuis septembre de l'an passé peut être, un peu avant son départ en Bretagne.

Viens que je t'embrasse Faflo !
Si tu savais comme je suis heureuse de te voir.

Ethel la serra chaleureusement dans ses bras.

Godefroy arriva, avant sa "future" épouse pour une fois, fait rare pour lui il était vêtu d'un mantel blanc et était en fait tout de blanc vêtu, tout personne le connaissant un peu verrait immédiatement le changement.

Le blanc, avait une signification bien précise pour lui, il portait le noir en signe de deuil, alors que la couleur du deuil était... le blanc, mais ce blanc signifiait la fin de son deuil qu'il portait depuis maintenant plus d'un an. La fin de sa souffrance, mais le début de quelque chose, le début d'un bonheur partagé à deux, enfin à trois il ne fallait pas oublier Niria.

Un rapide coup d'oeil dans la salle pour voir les présents, et surtout les absents. Il n'osa pas s'avancer ne sachant trop quoi faire et attendit sagement l'entrée de son épouse, et de sa fille.

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Pascal entra dans la chapelle portant, attentionné, Niria gazouillant dans ses bras.

Un peu étonné de ne voir personne assis mais tous se promenant en bavardant, il s’approcha de Dame Tigalia et dans un sourire lui murmura :

Dame Lison et Messire Godefroy vous confient leur trésor.

Il posa délicatement l’enfant dans les bras de la jeune femme qui a en juger par les courbes de son ventre n’allait pas tarder à porter le sien dans ses bras.

Il fit quelques pas en arrière, se faisant le plus discret possible pour ne pas gêner les conversations. Arrivé a l’entrée il regarda la chapelle magnifiquement décorée et vit Godefroy s’avancer vers l’autel.

Il sourit et sortit sans bruit

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Loup se tenait au coté de Tig, la main dans la sienne.

Il salua le cousin de Tig et la jeune dame:

-Bonjour, ravi de vous rencontrer.

C'est vrai que cette fois ils n'avaient pas voyagé a cheval, ce qui n'avait pas dérangé Loup puisqu'il n'était toujours pas rassuré à l'idée de voyager à cheval, et puis chose plus importante ce ne devait pas être très judicieux de faire un tel voyage à cheval pour Tig.

Puis arriva Sub, Loup le salua, se retenant de lui dire qu'ils n'avaient pas encore choisit le prénom...

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SubCal de Franchimont a écrit:: Marquis ! La belle affaire que de te voir ici ! Je suis fort aise de te voir, cher cousin ! Et je remarque que tu as revêtu la cape de Sakou...ainsi, elle est aussi présente ici, comme elle le sera pour toujours en nos coeurs.
Mes respects, Demoiselle.
Mon cousin, la route a été fort longue depuis l'Armagnac.

Le froid gèle les sabots des chevaux, mais point nos cœurs !

Cher cousin, je suis très heureux de vous revoir.

Il serra franchement la main de son cousin.

En effet, quel œil vous avez pour l'avoir reconnu.
J'ai cru qu'il serait plus juste de la porter en ce jour de festivité.
En sa mémoire.

Je suis content de savoir que vous avez fait bonne route depuis l'armagnac.
Mais je suis malpoli, cousin que j'en oublies presque de saluer votre épouse.

Mes hommages, madame la Comtesse.
Je suis ravi de vous revoir.
Permettez-moi de vous présenter dame Aria, une amie de ma soeur Lison.
Elle a eu si bon cœur de tenir compagnie à un célibataire comme moi.

Dame Aria, laissez-moi l'honneur de vous présenter mon cousin Subcal de Franchimont, frère de Tigalia, ainsi que sa très chère et tendre épouse, Léa de Franchimont. Comtesse d'Armagnac et des Comminges.

Marquis se pencha légèrement vers l'oreille de sa compagne.
J'espère que de rencontrer tous ces gens ne vous ennuies pas trop, très chère.

Nombre de messages : 121 Duché/Comté : Bourgogne

Lison arriva à la chapelle, elle resta quelques instants sur le seuil:

Par le Ciel, par les Astres, par le Feu de la Terre, par le Vent des montagnes, et par l'Eau des torrents, toi mon Père… comprends moi.

Elle releva la tête et s’avança à pas mesurés.

Ivoire, la simple robe de lin, ourlée de rouge, aux manches amples et longues frôlant le sol.
Rouges, la ceinture, jetée négligemment sur ses hanches et la longue cape couvrant ses épaules.
Rouge, le ruban qui court dans la lourde et longue tresse brune ramenée sur sa poitrine.
Pour seul bijoux une fine tiare ornée de petites perles nacrées.
A son bras un ruban noir, pour Celle qui aurait du être là.

Teint clair, noirceur des cheveux, lèvres rougies d’émotion, elle s’avance doucement.
Les visages aimés défilent sous ses yeux.
Elle s’avance lentement vers lui. Lui en blanc...
Elle le regarde
Elle est à ses cotés
Elle lui sourit

Tigalia qui était en train de s'installer dans la chapelle avec les membres de la famille, quand elle vit l'homme qui les avaient guidé s'avancer vers elle en tenant la petite de Lison.

Je vais en prendre le plus grand soin.

Elle prit la petite Niria dans ses bras avec la plus grande douceur.

Se tournant ensuite vers la sortie elle vit sa cousine entrer dans la chapelle.
Elle était sublime dans sa robe à la fois simple et élégante. Chaque détail était soigné

Tigalia pensa au fond d'elle que Sakou aurait été vraiment heureuse de voir Lison aussi radieuse.
Mais elle savait aussi qu'elle était là dans le cœur de chaque membre de la famille

Tigalia sourit à Lison pour lui donner du courage.
Bercent Niria dans ses bras, elle regardait sa cousine s'avancer vers l'autel et son future époux.

Aria aimait rencontrer du monde et en aucun cas cela la gênait surtout si il s'agissait de la famille de ses amis.

Elle avait répondu à chaque question avec son plus beau sourire précisant à chaque fois qu'elle était enchantée elle aussi. Elle avait aperçu Ganju rentrer discrètement mais n'avait pas osé abandonner le Marquis pour le taquiner le temps que Lili arrive.
Alors qu'elle regardait la petite Niria avec un petit sourire...

Citation :: J'espère que de rencontrer tous ces gens ne vous ennuies pas trop, très chère.

Aria fut immédiatement sortie de ses pensées et sourit en secouant la tête négativement.

Bien sur que non messire. Je ne m'ennuie que très rarement.

Elle sourit avant de reprendre

Cependant je crois qu'il nous faut nous installer à présent car le marié est arrivé et la mariée ne va surement pas tarder. J'ai pu remarquer que vous désiriez vous installer très près de l'autel.. il est encore temps

Avec des rires entendus ils se dirigèrent vers les places de devant alors que les autres invités prenaient place à leur tour. Après quelques minutes les conversations se firent murmures, et les murmures devinrent silence quand la belle Lison entra. Époustouflée par sa beauté Aria retint une exclamation et se fit toute petite de peur que Ganju ne la repère.

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Faflo était encore dans les bras d'Ethel à se remémorer les souvenirs de Bourgogne quand elle vit passer Lison... resplendissante.. magnifique dans cette robe simple qui rehaussait encore sa noblesse naturelle.
Elle sourit de la voir aussi belle.
Elle les regarda, elle et Ganju, devant l'autel.

Emue, elle murmura à Ethel:Elle est resplendissante Lili, quelle beauté que la sienne !!

Sans quitter le couple des yeux, elle poursuivit:
et toi, comment vas-tu depuis tout ce temps? Toujours à Autun?

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Damearia a écrit:: Cependant je crois qu'il nous faut nous installer à présent car le marié est arrivé et la mariée ne va surement pas tarder. J'ai pu remarquer que vous désiriez vous installer très près de l'autel.. il est encore temps

Fort bien très chère, je vous suis de ce pas.

Marquis se retourna vers Subcal.

Vous prendrez bien place à nos côtés, Cousins, loup_alpha et madame la Comtesse...

Il présenta donc les sièges dans la rangée qu'il avait repéré plutôt, toujours libre.
Probablement un domestique qui s'était gentillement donné la peine de leur garder ces places, sachant que la mariée avait de la famille présente à ce mariage.

Après quelques minutes les conversations se firent murmures, et les murmures devinrent silence quand la belle Lison entra. Époustouflée par sa beauté Aria retint une exclamation et sembla se faire toute petite, afin d'éviter de se faire repérer.
Il lui sourit, et tenta de la dissimuler comme il pût, afin de l'aider.

Cette action de sa part l'amusa et rendait Aria fort mystérieuse.
Il se promit donc de résoudre son mystère lorsqu'il parlera avec sa jeune soeur.
Pour le moment, il profita de sa présence à son maximum.

Marquis regarda sa jeune soeur s'approcher de son futur époux et remarqua à quel point elle ressemblait à Sakou.
Son charme, sa grâce, sa beauté dans cette robe. Tout cela lui rappelait le jour où Sakou avait prise pour époux ce cher Dessan.

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Victor prit place, debout au fond de la chapelle, et il laissa les gens prendre place. Lison était belle, normale pour une mariée, non? Il sortit sa flûte, et se mit à jouer.

lamusique monta dnas la salle, jusqu'à la voute, et revint sur les convives, accompagnée de son échos. Que d'êtres inconnus à Beaumont! Que de belles robes et capes. Victor n'attendait qu'une chose : la fin de la cérémonie, le grand air, l'espace...les cuisines, où il irait surement se réfugier pour aider et éviter les courbettes des nobles.

Vite, Florine, vite presse-toi!

Et je t'en prie ce n'est pas le saint sacrement que tu portes!

Léa nerveuse houspille sa vieille servante qui après avoir tiré la robe de la malle et l'avoir longuement lissée l'apporte à pas lents, trop lents vers sa maîtresse.
C'est une robe écarlate à minuscules palmettes dorées. Léa l'enfile et sent la soie crisser contre elle.

S'observant dans le grand miroir d'étain, Léa y découvre une femme, silhouette fine et élancée. Décolleté avantageux et jupe ample. Elle virevolte un instant avant de se faire tancer par Florine qui la force à s'asseoir.
Glissant de ses doigts maladroits, dans la masse de la chevelure d'or de sa maîtresse, des rubans de velours pourpre et des tresses couleur de blé.
La voilà fin prête.
S'admire un instant.
Qu'il est agréable d'être belle!
Et sourit à son reflet.
Florine l'aide à enfiler le chaud manteau d'hermine qui complète sa tenue.

En route pour la chapelle!
Elle y reconnait les membres de sa famille, et s'arrête un instant pour embrasser sa belle-soeur Tigalia, dont la grossesse est avancée. Petite caresse sur son ventre avant de se diriger vers son époux.

S'inclinant légèrement devant l'autel en portant le pouce sur ses lèvres qu'elle baise discrètement, la Comtesse d'Armagnac et des Comminges s'asseoit à la place qui lui est attribuée.

Elle souriait, Ganju ne lui prêterait pas attention il était bien trop hypnotisé par sa douce et tendre.

Elle se redressa tant bien que mal. Sa main se porta négligemment au collier de bois qu'elle portait.
Ses doigts se refermèrent sur le petit arbre sculpté pendant que la douce mélodie de la flûte emportait les pas de la mariée.

Lili semblait émue, elle regardait Ganju sans ciller. Aria sourit ses amis étaient là devant elle prêts à s'unir. Elle soupira heureuse pour eux et attendit la suite

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Elle attendait de voir des têtes connues, et le Très Haut ne la fit pas attendre Della pointant le bout de son nez.

Bonjour, comment allez vous ?

Elle ne savait pas ce qu'elle faisait là, mais on l'avait invité aussi, elle avait répondu présente. Décidément, ce n'était pas à elle de faire ça mais à Vincent. Ah non ne pas parler, penser de lui, sinon la colère repointrait son museau.

A peine eu t-elle le temps de répondre à Della que le tristan vint lui dire bonjour. Décidément elle n'avait pas l'habitude de voir les gens lui baiser la main comme ça. Ça la gênait.

Bonjour, ravie d'avoir pu aider tout simplement.

Et un renard, un, enfin un autre. Celui avec qui elle avait eu des mots. Elle n'avait aucune raison de râler pour une fois, enfin si elle avait toujours une raison de râler mais ce n'était ni le lieu ni le moment.

Bien le bonjour à vous , Messire.

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Une larme versa doucement, se qu'il pouvait être ému facilement, se dit-il.
Mais sa soeur était tellement belle dans sa robe.
Messire Ganju était aussi très élégant dans ces atours.
Voilà donc que la famille de Franchimont s'unissait avec celle de Volvent.
Sakou aurait été fière de cette journée.

Puis, il glissa un regard vers son escorte.
Elle venait de porter sa main à son cou qui était magnifiquement orner d'un collier de bois qu'il trouva fort très jolie.

Un soupir se laissa entendre dans sa direction, Marquis se pencha discrètement vers son oreille;

Tout va bien, dame Aria?

Aria regardait Lili ses pensées étaient ailleurs dans une maison, des arbres fruitiers.

Quand le Marquis se pencha pour lui dire à son oreille.

Citation :: Tout va bien, dame Aria?

Elle sursauta, relâcha le pendentif de bois, posa amicalement sa main sur le bras de son voisin avant de lui sourire et de se pencher pour lui murmurer à son tour

Oui merci.. Votre sœur est merveilleuse vous devez être fier.

Je saluai Séverin, avec chaleur, mon cher cousin. Le voir me réjouit, il me manquait mais je savais sa solitude et je la respectais.
Je suis heureuse de te voir, Séverin, moi aussi.

Victor s'approcha, souriant mais je lui trouvai un air grave, malgré tout. Avait-il des soucis ? Ce n'était pas l'heure de lui en parler, je verrai cela plus tard.
Cher Victor...Tu ne trouves pas qu'il y a beaucoup de monde...inconnu ?
Ma question pouvait paraître anodine mais j'avais comme un drôle de sentiment qui me pinçait le coeur à voir tous ces gens que je ne connaissais ni d'Eve ni de l'Homme.

Victor n'eut pas le temps de répondre que Godefroy fit son apparition...immaculée.

Je l'observai, des pieds à la tête, sans gêne aucune, d'un oeil critique, encore un peu remontée contre lui.
Mais avant que de me laisser aller à des pensées que je me reprocherais plus tard, j'adressai au Ciel une prière, demandant au Très Haut, son aide et son secours, pour que je puisse oublier ma colère contre mon frère.

Le Ciel me répondit en envoyant Lison...belle et élégante Lison...
Et ma prière se transforma et je demandai la Grâce du Très haut sur ces deux êtres prêts à s'unir, pour la vie.

Devant leurs regards échangés, devant la douceur du visage de Lison, devant la pudeur des sentiments du Renart, je ne pus que les contempler auréolés de bonheur.

J'en oubliai rancunes, reproches et même ce sentiment d'être l'étrangère chez moi, pour ne plus avoir que de l'amitié au fond de l'âme.
Ainsi donc, il était de réels bonheurs qui arrivaient à leurs fins.
J'en prenais la leçon, apposant sur mon âme blessée, le baume de l'espoir, reprenant soudain confiance en ce que demain pouvait apporter de son lot de joies et de bonheurs.
Et ce fut un sourire sincère et fraternel que j'envoyai à mon frère, le remerciant silencieusement et secrètement de ce que je venais d'apprendre, dans cette chapelle.
L'amour n'était pas que souffrance...

Tristan était un peu intimidé par l'arrivée massive de convives, qui semblaient tous se connaître et qui se congratulaient sur leurs mines réjouies.
On se serait dit un jour de marché sur la grand place.
Evidemment, personne ne venait le voir ou le saluer, mis à part Séverin. Ah Séverin, quel homme distingué, quelle grandeur d'âme...

Tristan crut avoir une attaque en voyant le Godefroy et Lison, tout de blanc vêtu. Ou presque. Il fronça les sourcils, s'avança vers Lison et lui dit à voix basse.
Eh bien ma fille, tu ne manques vraiment pas de toupet !
Comment oses-tu te marier en blanc ? Toi qui a vécu dans le péché, qui a donné vie à un enfant hors mariage ? Comment te permets-tu de venir dans la couleur immaculée ? Tu te moques de nous, c'est ça ?
Je préfères te dire tout de suite que je désaprouve ta conduite. Elle est indigne d'une dame.
Oh tu peux te donner des grands airs de nobliotte, ma sosotte, mais tu ne pourras renier tes origines devant moi.
Della t'a vue dans cet accoutrement ? Elle ne t'a rien dit ?

Tristan fulminait. Il retourna vers l'autel pour commencer la célébration.
Mon Dieu, mon Dieu, pardonnez les, ils ne savent pas ce qu'ils font.

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Lison regardait Godefroy toute à son bonheur quand une voix grognante qu’elle connaissait bien la sortit de ses rêveries.

Rhaaaaa, le Bougon, même le jour de mon mariage il vient me faire la morale, pfff, et puis sa barbe me chatouille là!

Avant qu’il ne se sauve elle réussit à lui répondre sur le même ton :

J’aurai cru que tu m’aurais sermonné car je n’étais pas en rouge, mais non, tu vas chercher encore plus loin la petite bête comme à ton habitude, là ou ça gratte ! Alors je sais bien que les hommes ne sont pas bien futés en matière de couleurs et de frusques, mais je ne suis pas en blanc, mais en ivoire ou blanc « cassé » si tu préfères. Et pour ta gouverne, mon cher Diacre, que j’aime et que j’adore, cette couleur a été choisit bien spécifiquement pour ça, et ce avec l’aide de Della justement Fichtre!

Elle lui aurait bien fait une grimace mais se retient.

Maintenant j’aimerai beaucoup que tu me maries, mon adorable Diacre, tout contre Godefroy.

Elle lui adressa un petit sourire amusé et se redressa.

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Damearia a écrit:: Oui merci.. Votre sœur est merveilleuse vous devez être fier.

Presque autant que vous, dame Aria.

Marquis marqua un silence.
Venait-il de dire cette phrase à cette jolie dame.

Son regard se fixa automatiquement vers l'avant, afin d'éviter qu'elle puisse voir que ces joues étaient totalement en feu.
Mais dans la rougeur qu'elles étaient, il était certain qu'elle pouvait le voir.

Il préféra changer ces pensées et de surveiller sa soeur, qui était réellement merveilleuse en effet en blanc.
Se dont Sakou aurait été heureuse d'être présente.

Il tenta de suivre la conversation qu'elle entretenait avec le viel homme.

Citation :: Presque autant que vous, dame Aria.

Flattée elle se tourna vers lui pour le remercier, mais le Marquis regardait déjà devant lui, les joues légèrement teintées. Elle se pencha malgré tout à son oreille

Merci messire

Elle comptait rajouter que la couleur de ses joues lui allait à ravir mais elle eu peur qu'il ne le prenne mal et se ravisa en se redressant.

Ainsi la sauvageonne qu'elle était plaisait même ici. Ce monde était pourtant si éloigné du sien. Elle regarda Ethel. Oui son monde à elle était proche de celui de la belle fille du vent. Avec un sourire songeur, légèrement retournée elle balaya du regard les invités.

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Croxanvic sourit en observant Tristan et Lison. Trop loin pour entendre, il ne pouvait qu'aisément imaginer la conversation. Deux caractères forts, plus borné l'un que l'autre.

Très vite, son regard repartit vers le sujet de ses préoccupations. Une autre conversation, plus intime, dans les rangées de sièges. La lame de son couteau se faisait plus lourde contre son torse. Il chassa ses idées noirs en secouant la tête. Un noble ainsi, ça ne se tuait pas au couteau comme un vulgaire pourceau, puis c'était jour de fête... Après tout, si elle voulait s'amuser.

Il remonta l'aller centrale, et vint se placer derrière Lison. Il murmura à son oreille :

Si le diacre t'embête, dis le moi... Il sera privé de dessert tout à l'heure!... Bon, d'accord, s'il apprend ça, tu risque de devoir remettre ton mariage...

Il lui sourit, amusé.

Allez, je passais juste te dire "merde". Après tout, tu monte bien sur une scène. Attention à toi : cet acte, tu pourras pas le refaire deux fois, alors profite!

Tristan fit celui qui n'avait pas entendu la réponse irrespectueuse de l'impétueuse Lison.
Il enchaina directement
Bonjour, mes enfants,
Votre famille est-elle au complet ?

La question était idiote, tant il y avait du monde. Et quel monde. On aurait dit un concours d'élégance où les damoiselles rivalisaient avec des toilettes sophistiquées, où les hommes faisaient tout ce qu'il pouvaient pour rentrer leur ventre et paraitre plus jeune.
Ces robes aux tissus précieux miroitaient insolamment alors que les autunois pleuraient le pain soumis à l'inflation, ou bien leur maïs qu'ils leur fallait brader pour gagner quelques sous.
La réalité des nantis n'avait jamais été aussi proche du rêve des pauvres.

Tristan pensa aux saints qui avaient fait voeux de pauvreté et s’adressa à la foule compacte :
Bien, alors commençons.
Mes chers amis, je suis heureux de vous accueillir en cette demeure très sainte pour célébrer le mariage de Lison et de Godefroy. Poils sous les bras, hein Lison, pensa-t-il.
Nous les avons vu grandir dans notre village, travailler leur Foy, et maintenant, ils sont prêts à convoler en justes noces.

Avant toute chose, je laisse les intéressés se décrire en quelques phrases, et nous donner les raisons pour lesquelles ils veulent se marier.

» Mariage d'Oderay et de Kiss
» Chambre de Godefroy et Lison
» Bureau de Godefroy
» Anoblissement du Renart des Mers, Messire Godefroy de Volvent
» Mariage de Nabel