Chambre de oderay

La chambre est petite et claire. Une décoration relativement épurée, des fleurs séchées ici et là, de joli rideaux, quelques tapis, un miroir en pied et c'est tout. Un grand lit dans un coin de la pièce, un berceau à coté.
Le gros de la décoration se trouvant être faite avec les armes de la la Renarde sauvage : arc court, long, épée à une main, épée à deux mains, quelques dagues, son bâton fétiche, son épée la Renaissante et ses deux griffes : deux katar aux quatre lames aiguisées.

Aujourd'hui était un grand jour, On allait célébrer Noël en famille, toute le famille! Y compris Kiss son amour et sa petite merveille Gabriel, son fils sa bataille!

Le berceau avait été fait ajouter exprès sous sa demande et semblait très confortable et bien chaud. Gabriel y serait bien.

Arrivée aux aurores au Domaine, après une toilette rapide et avoir revêtue une simple robe en lin, j'astiquais mon bouclier en regardant par la fenêtre. J'attendais l'arrivée de Kiss et de mon fils. Ne sachant quand ils allaient arriver, je regardais donc depuis tôt le matin. Je vis ainsi passer Nabel et Ascheriit si j'avais bien entendu les valets qui parlaient dans les couloirs. Une autre personne arrive, l'allure m'est familière mais je suis trop loin pour voir qui sait, un blond... encore un de Volvent!

Regard sur une de mes mèches noire, petit sourire et haussement d'épaule, je m'en retournait à mon astiquage.
Dans le couloir les petits pas des servants s'activaient drôlement quand j'entendis l'un deux parler de Severin.
Choc ...Severin, le nom gronde et frappe dans ma tête comme un orage d'été. Séverin...mon frère parait il...Della m'en avait vaguement parler. Peut être avais je refuser d'y croire, peut être avais je refuser d'entendre ce qu'elle me disait.Toujours est il que le savoir là me troublais au plus au point. Je ne m'y étais pas préparer...non ce n'est pas possible et si il était comme Domitis?Mon frère de clan? Si il faisait croire , lui cet individu qu'il était mon frère....Il n'y avait qu'un seul moyen pour que je sois convaincu de ma filiation avec lui... la tache! Celle qui avait tant gênée Eldwin, celle qui nous avait fait rire et pleuré avec Della.

Mais comment m'approcher suffisamment...si il se dit être mon frère, il ne se laissera pas charmer...Hum..
Grattage de tête signe d'une réflexion intense...regard dans le vide qui se pose sur le miroir...Tiens, j'ai l'air d'"une domestique dans cette tenue , faudra que je pense a me cha...
Ou pas...La voila l'idée, je vais remplacer une domestique pendant son bain!

Je pris quand même la précaution d'enfiler une dague autours de ma cuisse, on ne sait jamais.
Entrouvrant ma porte, je regardais le manège et les aller et venues des domestiques , broc d'eaux chaudes allaient et venaient, remplit puis vide, enfin une servante avec des serviettes et des sels de bain arriva.
Bloquant son passage, je lui demandait de bien vouloir me laisser son paquet.
Celle çi plus qu'éberluée se refuse et proteste mais un regard bien senti de ma part la fait bougonner à présent et elle me tends son chargement. Alors qu'elle tourne les talons toujours marmonnant et levant ses bras en l'air, je me retiens d'éclater de rire et me sauve dans les couloirs comme une gamine, à la recherche de la chambre de mon frère...

(De retour après une baignade non voulue...)

J'avais couru dans les couloirs retenant mes larmes de rage et de tristesse,et me jetais dans mon lit me laissant enfin aller. Alors lui aussi me rejetterais, tout ça parce que je ne savais pas ce qui se faisait dans le grand monde?Et l'amour entre frère et sœur? Il en faisait quoi? Je l'avais tellement rêver à tout age, ce grand frère, imaginant qu'il me protègerait, qu'il me consolerait, qu'il serait la pour moi...au lieu de ça, il me regardait de haut, avec mépris.

Il n'y avait que Della qui me comprenait et qui m'acceptait telle que la vie m'avait faite. En repensant à elle, je me dis que je me prendrais surement un savon et m'en voulu de mon attitude avec Séverin. Pour Della, pour les efforts, les sacrifices qu'elle faisait pour tous nous réunir, pour mettre de la douceur dans nos existence, je ravalerais ma rancœur envers Séverin, allant jusqu'à aller m'excuser de moi même auprès de lui quand il serait "habiller".

Je ne voulais sous aucun prétexte gâcher la soirée de Della.

Des domestiques arrivèrent avec une baignoire et de l'eau bien chaude, oui moi aussi j'en avais besoin. Je me réparerais du mieux que je pourrais et tacherais de faire honneur à ma cousine de mes rêves et puis Kiss et Gab ne devraient sans doute plus tarder.

Quelques instants plus tard, lavée, parfumée, coiffée et habillée d'une robe rouge sombre, rouge sang, les cheveux dans le dos, juste une tresse faisant office de tiare et mon médaillon argenté qui ne me quittait pas, j'étais prête à descendre.
Je me regardais une dernière fois dans le miroir, j'avais l'apparence d'une noble, j'étais belle comme une De Volvent, mais malgré tout , on devinait sans peine que j'étais sauvage...

Petit soupir avant de fermer la porte derrière moi et descendre au salon...

(Le 22 avril 1458 au petit matin.....)

Gaaab non, pas à la boucheuh.....erf trop tard, je regardais mon fils, un peu dépité qui venait de gouter avec joie à sa tunique.

Dire que j'avais bataillé pour lui enfilé en plus! Une jolie tunique rouge et blanche, par dessus ses premieres braies blanches aussi et des petites chausses trop choute que je lui avais trouvé à la boutique de Dijon. Coiffé et parfumé mon petit monstre ressemblait a un ange....quand il ne faisait pas des bananes.

Une fois la tunbique un peu séchée et le Gab occupé a ses cubes, aristote bénisse ces jouets là! Je me tournais vers Maelle

Allez ma belle, c'est ton tour!

La fillette avait observée la rude bataille entre Gab et Ode pour enfiler au petit garçon sa tenir pour le mariage. Elle avait bien rigolé, tout en essayant d'aider Ode de son mieux.
Ode finit par se tourner vers elle. C'était son tour. Maelle avait hâte de mettre de nouveau sa jolie robe qu'elle avait choisie avec Ode à Dijon. Elle était trop belle!

- Moi je sera plus sage que Gab quand même...

Elle rigola, tout en levant les bras pour qu'Ode l'aide. Elle avait un joli bleu qui prenait des teintes multiples et variées, sur l'épaule. Elle espéra que les bretelles de la robe allaient cacher le tout.

Citation :

Moi je sera plus sage que Gab quand même...

Je souriais à Maelle et la chatouillais pour jouer pendant qu'elle levait les bras

Et ça te fais rire, petite coquine, j'espere que tu sera plus sage!Héhé!

je lui enfilais sa robe et l'ajustais à ses épaules, tiens tiens un bleu, petit regard à Maelle , et celui la il est venu comment? je partis chercher pres de ma commode un peu de poudre de riz et lui en appliquais une fine couche pour dissimuler le bleu.

La robe lui allait comme un gant, très bon choix sans aucun doute! Maintenant...les cheveux de Maelle et la il y avait un peu plus de travail.Bon, on part à l'attaque de tes cheveux ma jolie, tu es pretes? Une idée pour les coiffer ?

Se disant premier coup de brosse dans la chevelure brune de la fillette.

Ode avait vu le bleu. En même temps il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir. Elle ne lui avait rien demandé cependant, se contentant d'appliquer une sorte de poudre pour le dissimuler. Elle sourit, riant, lorsqu'Ode la chatouillait. Elle adorait Ode et Kiss, elle se sentait bien avec eux et ne regrettait pas vraiment que son père l'ait confié à ce couple.
Ode passa un coup de peigne dans ses cheveux et elle grimaça. Elle ne se coiffait pas souvent et ça faisait des noeuds à terme. Elle lui demanda si elle avait une idée pour la coiffure. C'était bien un sujet qui n'intéressait guère la fillette, du coup elle haussa les épaules.

- Non, je sais pas, tu as qu'à faire ce que tu trouves le plus joli.

Citation :

Non, je sais pas, tu as qu'à faire ce que tu trouves le plus joli.

Hum, premier coup de brosse, premiere grimace et pas d'idée...A genoux dans le dos de Maelle pour la coiffer, je la plaçais devant le miroir et regardais son minois..Il faudrait quelque chose de joli mais de simple aussi, qui correspond au caractere de Maelle en somme et fallait aussi trouver quelque chose pour rendre le coiffage plus facile. Je posais la brosse au sol, retournais pres de ma commode et farfouillais, ou avais je bien pu mettre ça, crédiou! Aaah enfin je le tenais! Une petite fiole qui contenant un liquide odorant qui rendait les cheveux brillant et plus lisse (oui parce que vous croyez qu'ils sont naturellement beaux les cheveux de la Ode?), un regard à Gab qui joue toujours sagement et je retournais près de Maelle.

Un peu de liquide dans les mains et je massais les cheveux de la fillette avant de reprendre le peignage. Celui devint plus facile, enfin moins douloureux du moins et les cheveux de Maelle prirent une agreable senteur de jasmin.

Et bien, Maelle, je verrais bien une petite tresse que le dessus de la tete, comme un diademe tu vois? Et le reste de tes cheveux libre sur le dos, qu'en dis tu?

je finis de lui peigner les cheveux et attendis sa réponse avant d'entammer la coiffure.

Maelle se regardait dans le miroir. Elle appréhendait un peu ce passage de la préparation. Ode semblait patiente cependant. Elle farfouilla un moment dans ses placards avant d'en sortir une fiole qu'elle déboucha avant d'en verser une partie sur la chevelure embrouillée de la fillette. Ca sentait bon et la petite sourit. Ode passa de nouveau le peigne dans ses cheveux et elle ne ressentit presque aucune douleur. C'était mieux. Bien mieux.

Citation :

Et bien, Maelle, je verrais bien une petite tresse que le dessus de la tete, comme un diademe tu vois? Et le reste de tes cheveux libre sur le dos, qu'en dis tu?

- Oui, je crois que ça sera joli!Tu crois que tu seras fière de moi?

Elle lui jeta un coup d'oeil par l'intermédiaire du miroir.

Citation :

Oui, je crois que ça sera joli!Tu crois que tu seras fière de moi?

je la regardais et lui souris aussi par le miroir et entreprit de la coiffée

Biensur que je serais fière de toi, je suis toujours fière de toi voyont, quoique tu fasses..meme quand tu grimpes aux poutres!
Sourire amusée à la fillette pendant que la tresse naissait sous les doigts, un petit ruban blanc pour maintenir et un dernier coup de brosse aux cheveux restés libre!

Ah oui! Tu es superbe Maelle, vraiment! Tu va faire une adorable demoiselle d'honneur!

Je lui fis un bisou sur la tete pour confirmer mes dires.

Maelle ne dit rien durant le temps qu'Ode passa à la coiffer. Elle avait hâte de revoir Julius et espérait qu'elle arriverait à le croiser. Elle sourit à son reflet une fois qu'Ode eut terminée. Elle se trouvait vraiment jolie! Elle regarda Ode qui n'était pas encore prête.

- C'est à toi maintenant! Tu veux que je t'aide? Il parait que ta robe est très jolie, moi je veux la voir.

La fillette trépignait presque d'impatience. Elle enfila ses chausses en attendant.

Grouphmmmgrmmm fut la seule réponse audible que j'arrivais à formuler, toute prise au piege entre les jupons et les tissus de ma robe.

Je cherchais deseperement la lumiere au bout du tunnel et l'air commençait à me manquer quand Della ouvrit les lacets.

alors que je sortais enfin la tête de ma robe j'eu une pensée curieuse en tête : l'impression de revivre ma propre naissance avec la premiere goulée d'air!

Je respirais à pleins poumons et lachais un gros soupir de contentement! Enfilée la robe l'était! Fallait maintenant l'attacher

je regardais Della et maelle :

Allez les filles, on sert bien les lacets! On hesites pas...fin pas trop quand même faudrais que j'arrive à respirer!

Se disant je me bidonnais, m'imaginant rouge comme une pivoine incapable de parler sous peine de faire craquer le tissu!

Maelle avait assisté, émerveillée au déballage de la robe de mariée de Ode. Elle était stupéfaite de voir une telle beauté. Elle jeta un discret coup d'oeil à sa propre robe, la trouvant du coup un peu moins belle... Mais elle était belle quand même, alors bon!
Elle prit le ruban que lui tendait Della, ne sachant trop quoi faire pour aider. Heureusement que Della était là, ça la rassurait un peu.
Finalement la jeune femme lui demanda de tirer sur les lacets avec elle, pour attacher la robe. Elle imita donc Della, n'osant cependant pas tirer trop fort. Bah oui, manquerait plus qu'Ode tombe dans les pommes au moment de dire "oui".

Citation :

Tu as une dague, près de ton lit, Ode ? On ne sait jamais, pour enlever tout ça...

Je souris a Della et lui répondis :

Biensur, toujours dans ma botte! j"ai pas mis celle a la cuisse, me suis dis que ça ferais mauvais genre dans la chapelle, mais celle dans la botte je la garde hein!


Robe enfilée, fallait passer à la coiffure et ma tignasse était aussi enmélée que celle de Maelle. Je pris la meme fiole que pour la fillette et m'en mis dans les cheveux et brossais le tout devant le miroir.

je les laisserais libre, aucune envie de les attacher et je me tournais vers Della et Maelle, manquait plus que le voile et j'etais prete...Oh ventre ne recommence pas a te nouer voyont!

la dernière touche allait être posée quand on tocqua à la porte.

Je regardais Della et secouait la tête

Non, je n'attends personne, qui cela peut être? Si c'est Kiss, faut pas qu'il me voit hein?!

Ce disant, je me déplaçais près de mon lit de façon a êtrer cacher au cas ou la porte s'ouvrait et jettais un oeil au bon moment semble t'il car toutes a notre préparation, on avait pas vu Gab se relever et aller chercher le petit pot de poudre de riz et qui semblait très presser de le gouter!


Gab, nan! Reposes ça de suite!Gros yeux et voix ferme en m'adressant à mon fils qui tente une bouche tremblante pour m'amadouer.



Poses ça, Gabriel Ahigor, tout de suite, allez! Fils qui rechigne et qui grommelle en reposant le pot et qui retourne a ses cubes avec une mauvaise grave evidente. et beh ça promet, le restant de la journée, gab semble avoir la tete à la bétise aujourd'hui... Je retournais le regad vers la porte et le mysterieux toqueur...

Maelle avait la grande charge de mettre le voile dans la belle chevelure d'Ode. Elle était un peu impressionnée, le voile était très beau et elle avait peur de le déchirer. Elle était aussi très fière que ça soit à elle de le disposer. Elle allait le déposer sur la tête d'Ode, quand on frappa à la porte. Tous les gestes s'immobilisèrent et Maelle posa le voile à côté.
Ode s'était caché, Gab faisait des bêtises comme d'habitude et Della ne semblait pas savoir quoi faire, alors la petite alla entrebâiller la porte pour voir qui venait les déranger. Elle afficha un grand sourire en voyant l'individu.

- Coucou messire noir!

Elle ouvrit un peu plus la porte, mais restant en travers, ne lui permettant pas d'entrer.

- Tu fais quoi ici? Faut pas que tu entre pace qu'Ode elle est en train de finir de se préparer.