Camille et son époux

Sujet: Camille et son époux Dim 23 Oct 2011 - 17:26

Camille d'Anclair a écrit:

Citation :: De Nous, Altaiir Auditore da Firenze et Camille d'Anclair Mariemont, Couple Vicomtal de Rigny Ussé, seigneurs de Villiers
A Vous respectueuses personnes qui nous connaissez.

Sincères salutations et respect, nous espérons dans un premier temps que vous vous portez bien dans ce conflit lourd sur l'échelle du temps.

Nous nous permettons de prendre la plume ce jour pour vous annoncer une bien triste nouvelle, celle de notre affaire de destitution. En effet des faits nous sont reprochés et notre seule parole ne suffit pas à première vue, en espérant le contraire.

Vous êtes parmi ceux qui nous cotoyez, des amis, des personnes que nous respectons grandement, des seigneurs louables en qui nous avons confiance, des Grands de ce monde en qui nous plaçons nos espoirs d'un avenir meilleur.

Nous n'essayons pas de vous inciter à nous couvrir uniquement parce que vous êtes proches, mais nous vous demandons de témoigner ce que vous pensez vraiment de Nous, essentiellement notre façon de vivre noblement ou bien notre qualité de travail selon vous dans diverses fonctions, ou encore autre chose qui vous passerait sous la plume rien qu'à notre pensée.

Notre noblesse est menacée par des faux, une simple volonté de nous voir tomber. Nous vous prions, parce que nous pensons que vous êtes toutes et tous des personnes dignes de respect, de bien vouloir montrer votre image de Nous pour le collège héraldique et prouver le mérite de nos terres.

Cette main que vous nous tendrez, nous saurons nous en souvenir pour mieux vous rendre la notre en retour et resserrer nos liens.

En attendant votre réponse, nous vous souhaitons une agréable soirée et que le Très Haut vous protège.

Sincèrement

Fait à Châteauroux ce 19ème jour d'Octobre de l'an de Grasce 1459

Le couple vicomtal de Rigny-Ussé, seigneurs de Villiers :

Sujet: Re: Camille et son époux Dim 23 Oct 2011 - 17:27

Citation :: Bien chère Camille,

Pardonnez-moi de ne vous répondre que ce jour. Hélas, l'enfant en mon sein semble s'amuser à me rendre malade ou à puiser toute mon énergie. Puisse bientôt le jour heureux de la délivrance arriver !
Mais ne nous attardons pas sur ce fait et venons-en à votre demande.
Bien entendu, je consens à vous soutenir, vous, chère Camille.
Je sais que vous êtes une Noble Dame dans tous les détails de ces termes. Je sais que le vivre noblement vous est cher et que jamais vous ne dérogez à ces règles.
Ne connaissant pas votre époux, autrement que pour l'avoir croisé quelques fois, je ne peux attester des mêmes choses puisque je ne les ai jamais constatées, pas plus que le contraire d'ailleurs.
Figurez-vous que j'ignorais les motifs de ce procès qui vous tient et m'en étant renseignée, il semblerait que l'on reproche à votre époux quelques égarements pour lesquels, je ne peux ni infirmer ni confirmer quoi que ce soit.
Entendez bien, chère Camille, que si je ne rédige pas lettre pour votre époux, cela ne veut en rien dire que je l'accuse. Simplement, comment porter témoignage de quelque chose que l'on ignore totalement ?
Je sais que vous comprenez ce que je veux vous dire. De même, je sais que vous agiriez de la même façon, noblement, sans faux témoignage.
J'attends donc de vos nouvelles afin de savoir si la lettre que je veux bien écrire à votre endroit vous serait d'une quelconque utilité.

Sachez que je vous porte dans mes prières, gardez espoir surtout, si votre époux est aussi droit que vous, tout se passera bien.

A bientôt.

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