Comme une ombre..dans la nuit, je parcourais les miles qui me séparaient de ma proie.
Celle par qui, mon esprit allait peut être basculer. Celle par qui, mon coeur déjà meurtri allait peut être ceser de battre.
Soleil noir d'orage,
La sagesse et la rage,
A chacun de tes pas, je serais avec toi,
Pour le mal que tu m'as fais...pour le mal...que je te ferais...
Je l'aperçue enfin, regardant de haut le peuple qui se massaient à ses pieds, louant sa pseudo beauté...De mes yeux, je n'avais vu personne plus noir, plus cruelle qu'elle.
L'attraper fut simple, la ligoter et l'attacher à mon cheval de même, elle beuglait comme une vache, essayant vainement d'échapper à son bourreau...à moi.
Je ne pris pas la peine de la faire assoir sur ma monture, elle courerait derrière ou bien se ferait trainer...peu m'importais, seul comptait ses cris qui résonnaient dans la pénombre.
cris de douleur, de supplication qui bien loin de m'apaiser, décuplaient ma fureur.
Oh Khorne, jamais je ne fus si proche de toi qu'en cet instant...
Du sang pour le Dieu du sang et des cranes pour le trone de Khorne criais je à la volée, reprenant mon ancien visage.
Enfin la rivière, en l'orée d'un bois, ici se sera parfait...
La pourriture était mi consciente, je la réveillais à coup de baffe. Ses grands yeux de bougresse me regardaient implorant...Il fallait y penser avant..avant de jouer avec les gens.
Finis ta prière, j'ai finis de jouer moi...Lui dis je d'une voix dont je ne m'étais plus servit depuis bien longtemps avant de siffler les habitants de la forêt.
Je la liberais de ses liens d'un coup d'une de mes deux griffes que j'avais affuter pour l'occassion. Lames qui brillent, jet de sang qui s'échappe...oups, aurais je mal visée?
La voila qui tente de s'enfuir, arrivant péniblement à tenir debout, je tourne lentement autour d'elle, lui assenant de çi de la un coup de griffe...une artiste vous dis je.
Mes amis nocturnes sont arrivés, une jolie meute de loup aux yeux rouges et aux crocs luisant, alléchés par l'odeur du sang qu'elle laisse s'échapper le long de ses bras et torse.
venez mes amis, venez faire pitance, la chair est chaude de ses péchés....j'espere juste qu'elle est pas pourrie de l'interieur..
Hum ...on est jamais mieux servit que par soit même, un autre coup de griffe et la voila qui laisse tomber ses intestins au sol...Je la regarde ...comme un chat regarde une souris, comme une folle qui contemple l'objet de sa démense...
Oh petite...Tu devrais pas laisser ta noirceur se répandre sur le sol...Ils ont faim...
La voila qui se met a genoux, pleure et geint, me supplie de l'achever...Regard de mépris et de dedain se pose sur elle, d'un coup de griffe, je la renvois se vautrer sur le sol et fais le signe que la meute attendait...
Ce soir c'est chair fraiche, les amis...Régalez vous...
A peine le temps de finir ma phrase qu'une dizaine de loups se jettent sur elle, et la dévore joyeusement, seuls ses cris de laie résonnent dans la nuit noire mélangés aux grognement et au bruit de la chair qui se déchiquete.
Alors, levant la tête vers la lune, mon amie de toujours, je me mis à rire. D'abord un rire faible puis de plus en plus fort, de plus en plus fou...Pour se changer en un cri...qui n'avait rien d'humain...Cris qui fut repris par la meute qui venait de finir son repas.
Un coup de vent sur le visage et je me rendis compte qu'il était humide ...d'un revert de la main, j'enlevais le sang et les larmes qui me maculais.
Un regard pour le tas de chair qui ne ressemblait plus à rien, un coup de pied...plouf...Adieu
Comme s'était simple...de supprimer son mal...mais me sentais je mieux? Assise au milieu des loups qui m'étaient venus en aide cette nuit mais qui restaient libre en tout temps, en tout lieu, j'essayais de me calmer...Mais ce sang sur mes lames...Ce gout de fer...Oh comme j'aimais ça! Je sentis cette nuit que quelque chose venait de tomber...ma raison?
Mar 26 Jan 2010 - 20:16