Ban royal / mai 1461

Della, le 23 mai 1461, au CDN a écrit:

Citation :

Bonjour.

Qu'en est-il de la levée de ban ?

Je n'ai pas de réponse pour ceci, en lisant l'annonce du roi.

Citation :

1) Prenez attentivement connaissance de l'annonce de levée de ban

Elle comporte les modalités qui vous sont nécessaires pour répondre à l'appel de votre suzerain :
- point et date de ralliement
- possibilités de réponse.

Elle indique également le nom de vos référents qui seront vos interlocuteurs privilégiés le temps de la levée.

La noblesse de Bourgogne s'organise-t-elle ou chacun fait-il comme bon lui semble ?

Della, 26 mai, CDN a écrit:

Citation :

Bonjour.

Le Duc de Bourgogne a-t-il pris une position et la décision qui s'ensuit ?

Antonio, idem a écrit:

Citation :

Bonjour Della,

Crezus, 27 mai, CDN a écrit:

« - Noble Assemblée, voilà la réponse que nous souhaitons faire parvenir à Montjoie, puissiez-vous en prendre connaissance »

Citation :: De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne,
A Vous, Montjoie, Pair et Roi d'Armes de France,

Votre Grâce,

Nous avons bien reçu la missive de Sa Très Noble Majesté, et comptons répondre comme notre devoir nous y appelle, et comme notre honneur nous y invite.

Cependant.

Vous n’êtes pas sans savoir que, la Bourgogne a connu deux mois d’une turbulence inouïe. Notre attachement à Sa Très Noble Majesté, nous a fait prendre les armes contre ses ennemis sans concession et sans interruption. Saignant sang et écus, Notre beau Duché a navré les maudits Teutons, pour tomber nez à nez avec des bandes en maraude, pillant et ravageant tout sur leur passage. De fait, la Bourgogne a ployé, envahit par la racaille et seul un effort surhumain, et l’aide inconditionnelle de ses alliés lui a permis de s’ébrouer et de chasser l’envahisseur. Sans renier d’un iota notre serment et notre fidélité au Roy, nous demandons avec force et respect que cette levée de Ban soit remise en perspective avec l’histoire récente de notre Belle Bourgogne. Fort de cette volonté de répondre à l’appel du Royaume pour le protéger et défendre ses idéaux face à l’ennemi, nous sommes néanmoins forcé de demander à votre Grâce d’étudier avec impartialité la situation de notre Terre.

Ainsi.

La Très Haute et Noble Bourgogne, qui frôle dangereusement avec un risque de faillite, ne tenant la tête hors de l’eau que grâce à l’effort constant de ses habitants les plus dévoués, et d’une attention de tous les instants de ses conseillers économiques, ne dispose d’une force de frappe financière que des plus limité. Nos stocks sont aussi vides que le cœur des romains, et notre or fond comme neige au soleil, tous nos efforts étant concentrés sur le soutien à nos mairies qui, exsangues par les privations imposées par l’invasion brigande, et ruinées par l’asséchement de la liquidité ducale, sont dans un état des plus catastrophiques. Pourtant, si nos stocks sont vides, tout autant le sont nos forces vives, alors que la part des teutons dans l’affaiblissement de notre OST et de nos conscrits n’était pas insurmontable, la faiblesse induite par la guerre contre ces barbares venus de l’Est a notablement réduit notre capacité à nous défendre par la suite, or l’arrivée inattendue de cette marée de vermine a balayé ce qui restait de forces militaires, de fait, la plupart de nos soldats, mobilisés et civils armés reste pour l’instant en convalescence.

Las.

Nous sommes bien en peine de trouver comment nous pourrions demander à Notre Beau Duché de se séparer d’une trentaine d’hommes sans que nos défenses civiles n’en pâtissent dangereusement alors que les effectifs valides ne dépassent pas la quinzaine. La compensation en biens, ou en or n’étant, nous le craignons, d’une évidence encore moins palpable, nos réserves d’or ne dépassant pas les 3000 écus, ce qui est bien peu pour faire tourner un si Grand et Splendide Duché, surtout avec un prestige en berne. Bien sur nos artisans travaillent à leur pleine capacité, néanmoins, pour acheter des céréales il faut des écus sonnants et trébuchants, qui pourtant s’acharnent à nous glisser entre les doigts.

De fait.

Voulant répondre à notre obligation et voulant voler à l’aide du Roy, nous venons donc prendre conseil auprès de Vous Montjoie pour voir ce que nous pourrions faire, et ce malgré les limitations que je viens de vous énoncer, et contre lesquelles toute notre bonne volonté ne peut se dresser, seul le temps le pouvant.

Faict le vingt-septième jour de mai de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.

« - Il va de soi qu'au moins une dizaine de nobles devront néanmoins partir, d'où qu'ils se trouvent, notamment ceux n'ayant aucune charge ducale nécessitant leur présence en Bourgogne, ou ailleurs. Ceci en sus de l'armée de dame Luane qui se propose, avec noblesse, de participer à cette campagne »

[Edit: Correction d'une erreur de syntaxe]

Della, idem a écrit:

Citation :

Bonjour.

Faute de réponse de la part du duc dans le laps de temps dont nous disposions pour organiser notre décision et prendre nos dispositions, Seignelay fait savoir au Collège de la Noblesse et au duc de Bourgogne qu'elle est en route pour Orléans où elle devrait se joindre aux Lames de Lexhor d'Amahir afin de répondre au ban aux côtés de son époux.

Crezus, idem a écrit:

Citation :: De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne,
A Vous, baronne de Seignelay, vassale de Bourgogne,

Le bonjour,

Avons reçu votre missive, et vous ordonnons de mettre de côté vos problèmes personnels qui n'entrent en aucune manière en ligne de compte dans notre délai de réflexion et de décision, ainsi vous ordonnons par la présente de rester à l'entière disposition de la Bourgogne, et notons par la même votre grande volonté de participer à la levée de Ban, et vous notons donc dans les effectifs qu'enverra la Bourgogne.

Faict le vingt-septième jour de mai de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.

Della, idem a écrit:

Citation :

Au duc de Bourgogne,

Votre Grâce,

Nous prenons note de votre demande.
Cependant, nous avons une question : étant donné que nous sommes en route pour Orléans afin de rejoindre les Lames d'Amahir répondant au ban, souhaitez-vous que nous fassions demi-tour ou préférez-vous que nous rejoignions les Lames au nom de la Bourgogne ?

Respectueusement,

DdAE.

PS : nous n'avons évoqué aucun problème personnel.

Crezus a écrit:

Crezus eu à peine le temps de parcourir la réponse de la Baronne de Seignelay qu'un second coursier arriva et l'informa de sa méprise, avant de lui tendre un nouveau pli en reprenant l'ancien. Soulevant un sourcil le Duc laissa faire sans un mot et, après avoir parcouru la réponse, la déposa sur son bureau pour y répondre au plus vite.

En attendant, la réponse de Montjoie arriva, et le Duc l'apporta au Collège pour qu'ils en prennent acte,

« - Le Ban sera donc bel et bien levé... Affûtez à nouveau vos lames nobles sires »

Ingeburge, idem a écrit:

À Crezus de Montestier, duc de Bourgogne,

De par Montjoie, Pair et Roi d'Armes de France.

Votre Grâce,

J'entends bien les difficultés traversées par le duché de Bourgogne, ayant pu suivre la situation compte-tenu de ma présence dans deux des conseils de Sa Majesté.

Donc, je sais.

Vous demandez mon conseil, je vais tâcher de le présenter au mieux. Vous avez deux moyens de répondre à la présente levée du ban : la première, envoyer des hommes; la seconde, payer. Le nombre de combattants, les sommes ou marchandises à verser ont été détaillées dans les modalités dont vous avez pris connaissance. Deux moyens, mais qui ne s'excluent pas l'un l'autre. En effet, il vous est tout à fait possible de tout choisir et ainsi, de répondre en partie avec des hommes, en partie avec une compensation.
Et en ce qui concerne les hommes à envoyer, rien n'oblige à ce que ce soit des nobles. Vous pouvez lever le ban bien sûr mais aussi faire appel à des volontaires, tant que le quota est atteint dans l'hypothèse de la seule représentation armée.
En ce qui concerne l'argent, si la Couronne de France doit encore de l'argent au duché, c'est peut-être là aussi un moyen de s'entendre. Cela en revanche ne dépend pas de moi et mon indication ne saurait engager la Surintendance des Finances.
Enfin, vous pouvez demander dispense à Sa Majesté le roi de France mais je me dois de vous informer que les seules provinces du Domaine Royal ont été mobilisées depuis le mois de novembre dernier, qu'elles supportent le coût des campagnes et qu'elles doivent encore envoyer des hommes, leurs feudataires n'ayant pas eux la possibilité de lever le ban local celui-ci étant le ban royal du Domaine de Sa Majesté. Et, nombre de provinces vassales connaissent des difficultés. Ainsi, le Rouergue, connu pour son déficit abyssal. Mais le Rouergue paiera et enverra des hommes. La situation est difficile pour la Bourgogne, oui; mais elle l'est pour beaucoup.
Le plus simple demeure donc encore d'utiliser tous les moyens à votre disposition pour répondre : nobles, volontaires, soldats et paiement en taure et en liquidités.

Que le Très-Haut vous garde.

Donné le vingt-septième jour de mai de l'an de grâce MCDLXI.

Crezus, 28 mai 1461, CDN a écrit:

« - Noble Assemblée, je vous propose de revoir le texte que je compte faire crier en notre Duché, vos conseils sont attendus et les bienvenus, les crieurs devant venir chercher la version finale en fin d'après midi.

Comme vous pouvez le voir, j'aimerai avoir votre retour sur la mobilisation que vous pourriez tous assurer, que ce soit physiquement, ou via don...

Vcomte Asclepiade, je vous rajoute avec grand plaisir, merci beaucoup pour votre aide et votre proposition que j'accepte bien volontier »

Citation :: De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne,
A tous ceux qui la présente déclaration liront ou se feront lire,

Salutations.

♦♦ APPEL AUX ARMES ♦♦

Bourguignons,
Nobles, Bourgeois & Roturiers,

Vous n’êtes pas sans savoir que la situation en Bourgogne est délicate, nécessitant une attention de tous les instants, et un trésor d’équilibre pour jongler avec les multiples limitations que nos ressources nous imposent. Alors que le Duché traverse une passe difficile, nous ne pouvons néanmoins nous terrer en nos frontières, et acter comme si rien ne se passait alentour. Le Royaume, ce Royaume qui nous est venu en aide aux moments les plus critiques, alors que l’ennemi fondait sur nous pour transformer nos champs en terreau de haine et en un bourbier ensanglanté, vient de nous appeler auprès de lui. La Perfide Aragon s’ébroue, et de ses babines retroussées tente de happer notre chair, or notre serment, notre honneur et notre volonté nous poussent à répondre à l’appel de nos alliés, car il ne sera pas dit que la Bourgogne aura failli à son devoir !

Pourtant, le Duché panse encore ses plaies, notre économie est vacillante, et nos efforts commencent tout juste à payer. Nous savons les sacrifices que vous avez consentis, nous savons vos pertes, nous savons. C’est pourquoi, il ne nous apparait pas concevable que le poids de la guerre et de notre serment de vassalité à la France pèse sur vous tel le monde sur Atlas, nous sommes donc prêts à convoquer le Ban, et à faire se lever une nouvelle fois le fier et honorable étendard de la noblesse bourguignonne. Pourtant, les sacrifices, les pertes, les combats, nous en avons tous gouté l’amertume, nobles comme paysans, homme comme femme, jeune comme vieux. C’est pourquoi je fais à nouveau appel à vous, à ce que vous vous dressiez aussi fiers qu’Artaban et aussi solides que les racines de nos vignes, pour que vos armes reluisent et se lèvent à l’unisson de la noblesse, pour que vos dons étincellent en l’escarcelle, dans le but de défendre la grandeur du Duché, et de répondre à l’appel royal.

J’entends déjà les rumeurs souillées de ces faiseurs de trouble qui susurrent que c’est injuste, c’est pourquoi nous voulons prendre les devants, et une bonne fois pour toute éteindre ces mensonges en l’œuf de leur insanité. Vous êtes le sang de la Bourgogne, seul votre bien être m’importe, et si j’en suis résolu aujourd’hui à me tourner vers vous, pour vous demander de vous joindre à moi dans la sauvegarde de notre Duché et de notre prestige, c’est parce que je vous sais loyaux, je vous sais motivés et intimement fidèles. Nous pourrions forcer l’armée à partir séance tenante, pourtant, nos troupes sont encore alités, nos troupes sont navrées, et notre noblesse exsangue par les sacrifices des deux derniers mois. Je n’omets pas les civils qui ont défendus pendant des semaines, mettant de côté leur vie pour sécuriser les marchés, les villes, les routes, les remparts. Si je fais appel à vous, c’est parce que je sais que, vous saurez vous lever comme un seul homme pour défendre ce Duché, et l’aider à répondre à ses devoirs, vous êtes son dernier rempart, son dernier espoir.

Si le courage, l’aventure, le devoir, l’honneur ou tout simplement l’abnégation pour la Bourgogne venait à vous trouver, tous les conseillers, les notables, les maires et les officiels se tiennent à votre disposition pour vous diriger et vous conseiller dans la concrétisation de votre don, qu’il soit physique, pécuniaire ou en marchandises, tout est accepté, tout sera utile !

Que vive la Bourgogne !

Faict le vingt-huitième jour de mai de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.

Crezus, idem a écrit:

Citation :: De Nous, Crezus De Montestier, Duc de Bourgogne,
A Vous, baronne de Seignelay, vassale de Bourgogne,

Salutations.

Nous prenons bonne note de votre réponse, et vous autorisons ainsi par la présente, à rejoindre les Lames d’Amahir au nom de la Bourgogne. Nul besoin de faire demi-tour, dès lors que vous répondez à notre appel et agissez pour le Duché.

En vous remerciant,

Faict le vingt-huitième jour de mai de l'an de grâce MCDLXI, en le palais des Ducs de Bourgogne :
Rédigé, signé et scellé par sa Grasce Crézus de Montestier, Duc de Bourgogne.

Della, idem a écrit:

Citation :

Au duc de Bourgogne,

Votre Grâce,

Venons par la présente confirmer avoir reçu votre lettre nous donnant autorisation d'intégrer les Lames d'Amahir dès que cela sera possible.

Que le Très Haut bénisse la Bourgogne !

Respectueusement,

DdAE.

Della, 28 mai 1461 a écrit:: Cher BôPapa,

Bonjour.

Comment vous portez-vous ?
Au mieux, je le souhaite.

Mon tendre époux m'a demandé de le rejoindre en Orléans afin de clôturer une liste ducale. Je n'ai pas hésité un instant et les enfants et moi sommes venus illico à Chartres.

Kéridil m'a alors appris que la liste ducale était complète. Mais cela ne faisait pas de souci puisque ainsi, nous avions l'occasion de nous revoir et de passer quelques jours tous ensemble.

Cependant, voici que le duc de Bourgogne décide de lever le ban, pour répondre au ban royal.
J'ai donc demandé autorisation au duc Crezus d'intégrer les Lames d'Amahir, au nom de la Bourgogne, entre autres, afin de ne pas devoir déjà rentrer. Après échange de courriers, sa Grâce Crezus m'accorde de me joindre aux Lames.

Ce matin donc, je me rends à Orléans et là, on me dit que les Lames sont parties !
Kéridil m'a assurée que vous deviez revenir.
Ainsi, avec votre permission, je me joindrai à votre armée, afin de partir guerroyer aux côtés de mon tendre époux.

Puis-je vous demander de me confirmer votre prochain retour à Orléans ?
M'accepterez-vous parmi vos "hommes" ?

Que le Très Haut vous bénisse.

Della.

Lexhor, le 28 mai 1461 a écrit:: Expéditeur : Lexhor
Date d'envoi : 28/05/1461 - 19:32:09
Titre : Re: de Chartres
Bonjour,

Les nobles du Domaine Royal sont sous la responsabilité du Maréchal de France qui en a la charge ainsi que du Connétable de France.
Je ne donne pour ma part, aucune directive. Je vous invite donc à contacter le connétable ou à vous présenter à la Connétablie pour exposer votre situation. Ce sera le plus simple.
De mon côté, je ne vois aucun inconvénient à ce que vous intégriez l'armée si l'ordre vous en était donné.
Mais ce n'est pas moi, seul du moins, qui en décide.

Cordialement,

Lexhor.

Della, 29 mai 1461 a écrit:

Citation :

A vous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France.
De nous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Le bonjour vous va !

Fred, comment allez-vous ? Cela fait tellement longtemps !
Je vois que vous avez fait votre petit bonhomme de chemin, vous voici Connétable de France ! Félicitations !

Si je viens à vous aujourd'hui, je l'avoue, ce n'est pas pour tailler la bavette même si cela reste un plaisir de bavarder avec vous.
Voici ce qui m'amène.

Je suis Baronne en Bourgogne où le duc ne sait trop comment faire face à la levée de ban royal.
Or, il se fait que je suis présentement en Orléans, chez mon époux, Kéridil d'Amahir-Euphor, Pair de France, comme vous le savez.
Crezus, le duc de Bourgogne, m'a autorisée à me joindre aux Lames d'Amahir, pour répondre au ban royal, au nom de la Bourgogne (puisque je suis physiquement en Orléans).
J'ai donc demandé à mon BôPapa, Lexhor D'amahir-Euphor, s'il acceptait que je rejoigne son armée. Et là, il me répond qu'il faut que je vous explique mon cas afin d'avoir votre assentiment parce que, dit-il :

"Bonjour,

Les nobles du Domaine Royal sont sous la responsabilité du Maréchal de France qui en a la charge ainsi que du Connétable de France.
Je ne donne pour ma part, aucune directive. Je vous invite donc à contacter le connétable ou à vous présenter à la Connétablie pour exposer votre situation. Ce sera le plus simple.
De mon côté, je ne vois aucun inconvénient à ce que vous intégriez l'armée si l'ordre vous en était donné.
Mais ce n'est pas moi, seul du moins, qui en décide.

Cordialement,

Lexhor."

Si je relis bien, il me dit que je ne peux rejoindre les Lames que si vous me l'ordonnez. Le souci est que je ne suis pas noble du DR, mais de Bourgogne. Mon époux, lui, est noble du DR.
Moi, tout ce que je voulais, c'est joindre l'utile à l'agréable, à savoir, prendre place auprès des Lames pour être auprès de mon époux également.

Mais j'ai l'impression que ça va encore m'attirer des soucis !!!

Je me tourne donc vers vous, comme le suggère BôPapa et vous demande si je puis, en tant que noble de Bourgogne, intégrer une armée du DR et ce afin d'y apporter mon bras armée mais aussi la présence d'un noble bourguignon.

Mais pourquoi est-ce aussi compliqué, Fred ?
Autrefois, on fonçait pour grossir les rangs, sans se poser plus de questions. Aujourd'hui, il faut d'abord se demander si ce que l'on fait et dit ne va pas nous coûter nos terres et titres ! Misère.

Pardonnez-moi si je vous pose une colle et surtout, ne vous arrachez pas les cheveux, si cela est trop complexe, je rentre en Bourgogne et sors mes écus pour palier à mon absence sur le front. Finalement, c'est encore peut-être le plus simple.

Merci de votre attention.

Que le Très Haut vous bénisse.

Fred, le 30 mai 1461 a écrit:

Citation :: De nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

A vous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Salutations et prospérité,

Je vous remercie pour vos félicitations et en effet, beaucoup de choses ont changé depuis votre passage à Argentan ou l'on a pu converser de tout et de rien en Taverne.

J'ose espérer que tout se passe au mieux pour vous également?

Concernant la levée de Ban, pour moi il n'y aura aucun problème afin que vous puissiez y répondre tout en rester auprès de votre époux.

Je veux juste bien me renseigner auprès de Montjoie car le Régnant de Bourgogne vous devra bien 40 jours de vivre. Mais il me faut la confirmation et de plus il faudra bien signifier à vostre régnant que vous répondez à la levée de Ban pour la Bourgogne afin que celui-ci puisse le faire savoir dans sa réponse à la hérauderie.

Enfin je ne vous apprends rien.

Mais pour moi il n'y aura aucun problème. Dès que j'ai les informations pour les vivres je vous ferais un lettre officielle vous autorisant à rejoindre les Lames d'Amahir.

Que le Très Haut vous garde.

Respectueusement.

Daté à Toulouse, Le 30 du mois de Mai de l'an de Grâce MCDLXI.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Della, le 2 juin 1461 a écrit:

A vous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

De nous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Cher Fred,

Merci pour votre réponse.

J'attends donc sagement de recevoir une lettre officielle dès que vous aurez pu prendre renseignements auprès de Montjoie. Je ne voudrais pas m'attirer ses foudres !

Bien à vous.

DdAE.

Della, le 5 juin 1461, CDN a écrit:

Citation :

Bonjour.

Ce jour, nous attendons réponse du Connétable de France qui devait recevoir lui-même réponse de Montjoie afin de finaliser notre entrée dans l'armée des Lames.

Les divers échanges de courriers peuvent être produits, au besoin.

Fred, le 6 juin 1461 a écrit:

Citation :: De nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

A vous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Salutations et prospérité,

Par cette missive, nous vous autorisons à rejoindre l’armée des Lames d'Amahir dirigé par son Altesse Lexhor D'amahir-Euphor, Grand Maistre de France.

Il vous faudra quarante jours de vivres, vous pouvez pour cela vous tourner vers le régnant de Bourgogne afin que celui-ci vous aide afin que vous ayez les repas nécessaire.

Une fois les quarante jours passé, c’est la couronne qui prendra en charge vos repas.

Que le Très Haut Vous garde

Daté à Castre, le 06 du mois de Juin de l'an de Grâce MCDLXI.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Della, le 6 juin 1461, CDN a écrit:

Citation :

Au Duc de Bourgogne,
De nous, Della d'Amahir-Euphor, Duchesse, Vicomtesse, Baronne, Dame bis.

Bonjour.

Voici que j'ai reçu réponse du Connétable de France.
Je vous en transmets une copie, vous comprendrez que je garde l'original.
J'attends dès lors de vos nouvelles pour ce qui concerne les vivres, sachant que je ne dispose présentement que d'un ravitaillement d'une quinzaine de jours.

Que le Très Haut sauve la Bourgogne !

Fred a écrit:

Citation :: De nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

A vous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Salutations et prospérité,

Par cette missive, nous vous autorisons à rejoindre l’armée des Lames d'Amahir dirigé par son Altesse Lexhor D'amahir-Euphor, Grand Maistre de France.

Il vous faudra quarante jours de vivres, vous pouvez pour cela vous tourner vers le régnant de Bourgogne afin que celui-ci vous aide afin que vous ayez les repas nécessaire.

Une fois les quarante jours passé, c’est la couronne qui prendra en charge vos repas.

Que le Très Haut Vous garde

Daté à Castre, le 06 du mois de Juin de l'an de Grâce MCDLXI.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Signature et scel du Connétable.

Della, le 6 juin 1461 a écrit:: Courrier à BôPapa pour annoncer que Kéridil et moi nous mettrons en route bientôt pour rejoindre les Lames.

Copie égarée.

Citation :

Della, le 12 juin a écrit:: A vous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

De nous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Cher Fred,
Bonjour.

Pardonnez-moi d'encore abuser de votre temps en venant encore vers vous, par le truchement de ce courrier.
Je tenais simplement à vous faire savoir, afin d'assurer mes arrières, que je n'ai reçu aucune nouvelle ni du Duc de Bourgogne à qui je demandais quelles étaient ses intentions à propos des vivres qu'il devrait me fournir ni de mon beau père, Lexhor d'Amahir à qui je demandais de bien vouloir me faire connaître sa position afin que je le rejoigne.

A vous je peux le dire, parce que je vous fais confiance, je pense que cette levée de ban est un vaste cirque pour lequel il n'existe aucune coordination.

Aussi, il est plus que probable que je rejoigne mes pénates, à savoir Seignelay, dans un avenir proche. Je vous tiendrai bien entendu informé.

Que le Très Haut vous bénisse.

Amitiés.

Della.

Della, le 16 juin a écrit:: Bonjour votre Grâce.

Vous avez un fils absolument merveilleux, il a une confiance en vous sans limite, il vous admire, il vous aime.
Il n'a pas cessé de m'assurer que si vous ne me répondiez pas, c'est parce que vous étiez tellement occupé à veiller sur vos hommes que prendre la plume était difficile.
J'ai fait semblant de le croire pour ne pas briser ses illusions ou même le décevoir parce que voyez-vous, ce fils que vous avez, il m'est précieux, je ne veux pas lui faire de mal.

J'ai maintes fois tenter de renouer un dialogue avec vous, en vous écrivant, pour différentes raisons.
Sans recevoir de réponse ou alors, une réponse minimaliste que vous auriez aussi bien pu envoyer à un inconnu.

Vous semblez avoir choisi de m'ignorer ou même de me détester. C'est votre droit le plus strict. Je regrette seulement que vous n'ayez pas pris la peine de me dire franchement ou même de l'écrire noir sur blanc.

D'ici quelques jours, je retournerai en Bourgogne, sans doute fin de la semaine. J'écrirai à Fred de Castelviray que n'ayant pas de réponse de votre part, il m'est impossible de répondre à la levée de ban au nom de la Bourgogne, j'en informerai aussi le duc de Bourgogne.

Je suis triste et désolée de cette façon que vous avez de me rejeter. J'avais et j'ai toujours beaucoup d'estime pour vous, hélas, il semblerait que cela ne soit pas réciproque.

Que le Très Haut vous garde en bonne vie.

Della de Volvent d'Amahir-Euphor.

Citation :

A vous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

De nous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Bonjour.

Par la présente, nous venons officiellement vous avertir que par manque de réponse de la part du Duc Lexhor d'Amahir, il nous est impossible de rejoindre les Lames d'Amahir puisque le Duc Lexhor d'Amahir refuse obstinément de nous communiquer sa position.

Ainsi, nous informons la Connétablie que nous reprendrons la route vers la Bourgogne dans les jours prochains et que là, nous nous mettrons à nouveau à disposition du Duc de Bourgogne.

Nous espérons que nous ne causerons pas trop de souci dans votre travail.

Que le Très Haut protège ses Enfants !

Lexhor a écrit:

Expéditeur : Lexhor
Date d'envoi : 19/06/1461 - 21:30:30
Titre : Re: de Chartres

Della,

Si vous n'avez reçu de réponse de ma part concernant la levée de ban, c'est bien qu'elle ne devait pas venir de moi. Je ne suis pas en charge de celle-ci.
Les nobles sont gérés par la connétablie, par les maréchaux et le connétable. Ce sont eux qui donnent les ordres et directives. Je n'ai pas à interférer avec leurs prérogatives.
C'est pour cette raison que je vous avais dirigé vers la connétablie. Vous désiriez répondre au ban en Orléans au lieu de le faire en Bourgogne, vous en avez avisé le connétable et vous m'avez fait part de son accord. Que pouvais-je vous répondre d'autre ?
Puisque vous avez visiblement parlé avec mon fils, vous êtes sûrement au courant que les nobles du Domaine Royal ont reçu pour consigne de se tenir prêts en cas de besoin. Pas d'intégration pour le moment donc.
Je pense que vous aviez toutes les informations en mains, entre les annonces de la levée de ban et les modalités associés, les locaux mis à disposition à la connétablie et les contacts avec les maréchaux et le connétable pour savoir quoi faire.
Je vous pense assez vive et intelligente pour comprendre que je ne puisse me pencher sur les cas de tous les nobles.

Quant à savoir si mon fils vous est précieux, j'ai ma propre opinion sur le sujet. Son rang vous est sûrement très précieux. Curieux que votre installation en Orléans concorde avec le début de son règne de duc, tout comme votre déménagement avec la fin de celui-ci.
Vous étiez près de lui lorsqu'il était au sommet, mais une fois la lumière détournée vous l'avez abandonné. Une preuve de plus m'est apportée par votre signature, me confortant dans mon opinion. Votre nom de jeune fille trône désormais de nouveau au devant de celui de votre époux.

Vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, vous pouvez tenter de vous faire passer pour une victime également. Mais je ne suis pas dupe et vous ne m'abuserez pas.
Votre vie conjugale avec Keridil ne regarde que vous et si lui est prêt à accepter tout ce que vous lui avez fait subir, je ne puis décemment vous considérer comme une bonne épouse.
Je n'avais pourtant pas l'intention de partager mon ressenti avec qui que ce soit mais puisque vous tenez temps à avoir le fond de ma pensée, je vous la livre.
Vous vous plaignez d'être rejetée, sans aucune raison j'imagine. Vous êtes-vous seulement interrogée sur ces raisons ? Je ne pense pas, forte de l'estime que vous avez de vous même.

Je n'oublierai jamais le jour où ce fils qui fait ma fierté et qui marche dans mes pas s'est effondré en larmes dans mes bras, comme un enfant. Tout ceci, vous en êtes responsable.
Mon estime, vous l'aviez fut un temps. Il est désormais révolu. J'avais confiance en vous, je pensais que vous prendriez soin de lui, à hauteur de ce qu'il mérite. Grave erreur. J'ai du me résoudre à l'évidence, vous ne le méritez pas.

Mes propos sont durs, mais sans haine. J'ai de la peine pour vous, simplement. Et pour mon fils.
Sans tout cela, je n'aurais aucune raison de vous rejeter.

Lexhor d'Amahir.

Fred a écrit:

Citation :: De nous, Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard, de Chateauneuf-en-Thymerais et Baron d'Authon du Perche, Connétable de France

A vous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.

Salutations et prospérité,

Nous prenons bonne note de votre missive et effetivement la Bourgogne va avoir besoin de bras. Comme vous le savez les brigands Fatum font des ravages en BA. On va devoir renforcer la Bougogne afin d'aider le BA tout en gardant la Bourgogne bien protégé.

Faite bien attention sur les routes et tenez moi au courant.

Que le très haut vous garde.

Daté à Toulouse, le 16 du mois de Juin de l'an de Grâce MCDLXI.

Qu'il en soit ainsi, heureusement.

Et d'ajouter ....

Citation :: Della,

Le bonjour à vous mon amie,

Je peux réellement comprendre ce que vous pouvez ressentir, car depuis que je suis à nouveau sur les routes avec les armées je revis. Même si la guerre s'éternise, que de devoir gérer les personnes pas toujours fort respectueuses je revis. C'est un bonheur que de pouvoir reprendre la route, pouvoir boire des verres avec les frères et soeurs d'arme.

Au bien sur la gestion commercial et économique me manque quelque fois aussi. Mais je compte rendre la Connétablie indépendante au niveau de l'intendance. De fait, je vais mettre en place également un équipe en ce sens afin de développer cela, avoir des producteurs un peu partout propre à la connétablie. Sans oublier la mise en place d'une futur école militaire que ce soit pour le maritime ou les armées terrestre. Enfin j'espère pouvoir conserver ma place avec le futur souverain.

Maintenant si vous voulez bouger, je peux toujours vous proposer de me rejoindre. J'aurai après avoir fini dans le Sud pas mal de chose à revoir. La défense du Domaine royale, surtout la Champagne qui une jolie passoire. Il y aura encore les brigands Fatum à chasser. Je doute pouvoir rentrer tant que je suis Connétable. Bien que j'aimerai récupérer mes affaires en Normandie pour m'installer dans le Maine et mettre petit à petit une compagnie commercial et militaire en place. Oui je pense à ma retraite un peu aussi.

Mais si vous voulez bouger, je n'ai rien contre de vous avoir à mes côtés si vous le désirez.

Et ne vous excusez nullement, cela me rappelle nos discutions en taverne fort chaleureuse.

J'espère être encore en entier demain. Nous avons lancé les offensives, Namay a déjà eut droit à une jolie claque la nuit dernière.

Que le Très haut vous protège également sur les routes.

Fred.

Fred a écrit:

Citation :: Chère Della,

Je prends note que votre époux vous accompagne. Cela lui fera un peu d'exercice également et rien de mieux qu'un voyage avec un peu d'action pour se changer l'esprit et retrouver la forme.

Concernant le Sud, nous avons effectivement débuté le combat à Auch. La bataille est difficile car effectivement nos forces sont égaux même si on compte leurs défenses (Bonus défense). Il nous faudra plusieurs jours de combat afin de les avoir. Mais je reste confiant.

Une fois que vous serez arrivé en Guyenne fait le moi savoir que je vois comment je peux vous faire venir jusqu'à moi. Faite bien attention sur les chemins car les brigands grouillent de partout en ce moment.

Que le Très Haut vous garde

Amicalement

Fred