Baronnie de Seignelay
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 A Fitz

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AuteurMessage
Della

Della


Nombre de messages : 1443
Duché/Comté : Bourgogne
Titre(s) : Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan

Personnage
Nom: Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor
Titre:
Résidence: Seignelay

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MessageSujet: A Fitz   A Fitz Icon_minitimeLun 4 Fév 2013 - 13:24

Citation :
    Lorraine, 4 février 1461.


    Mon cher Fitz,


    Le bonjour te va.


    Ainsi les mécréants fanatiques de l'anathème ont osé porter la main sur toi pour te faire sortir de ton Evêché !
    Il nous aura décidément été donné de tout voir, y compris des iconoclastes lever le glaive contre des clercs généreux et fidèles. Quelle triste époque, mon ami. Mais il nous faut rester confiants en le Très Haut qui saura reconnaître ses enfants au moment du grand jugement.

    Fitz, je suis inquiète pour toi.
    Vas-tu bien ? Où es-tu ? Es-tu en sécurité ? Prends garde à toi, je ne serais pas étonnée que Angélyque et ses amis hérétiques cherchent à te tuer.
    Sais-tu qu'elle a mis ma tête à prix et demande que je sois pendue ?
    N'est-ce pas affligeant ?
    Demande protection et aide à Charlemagne, il est ton suzerain, il te doit bien cela. Je le sais parti faire mumuse en Anjou, Nevers doit donc être quasiment vide, va là-bas, cache-toi s'y le temps qu'il faudra, jusqu'à ce que la folie de l'anti-roi passe, comme sont passées toutes les autres folies.

    Je suis en Lorraine après être allée à Strasbourg pour le couronnement de l'Empereur. C'était absolument merveilleux ! La célébration sentait bon la vraie foi et la pitié, ça m'a fait un bien fou, j'ai prié pour vous tous, en France.
    Depuis quelques jours, j'ai pris part à la défense de la Lorraine contre Fatum et les Corleone envoyés ici par Eusaias pour affaiblir l'Empire qui se dresse devant les hérétiques pour assurer la protection des fidèles aristotéliciens.
    Hélas, Flavien, l'Empereur est très malade et je crains que cela ne désorganise cruellement tout ce qu'il comptait mettre en oeuvre. La Régente, Jade de Sparte, est une femme très bien, avec un caractère trempé mais déjà, elle a commencé à montrer une voie différente de celle que Flavien désirait prendre.

    Fitz, je dois t'avouer quelque chose, je le fais sous le couvert de la confession et je te demande instamment, à genoux, de ne jamais rien raconter de ce que je vais te confier. J'ai peur que Flavien meure, j'ai peur aussi que sa maladie soit une punition que Dieu nous envoie à lui et à moi.
    Flavien et moi, nous nous connaissons depuis très longtemps. Nous étions diplomates tous les deux quand nous avons fait connaissance et de suite, nous avons sympathisé et nous sommes devenus des amis. Nous nous rencontrions de temps à autre, au détour d'une mission diplomatique et c'était toujours un grand plaisir que de se revoir ! Il me confiait certaines choses sur sa vie, son mariage plus ou moins raté et je lui confiais de même quelques petites histoires de ma propre vie. Nous nous écrivions régulièrement aussi. Jusqu'au jour où au cours d'un anoblissement d'un ami commun, chez Raoul de Montjoie, nous nous sommes aperçus que notre amitié avait des racines un peu plus profondes et qu'elle donnait naissance doucement mais très certainement à des sentiments amoureux. Nos correspondances ne cessèrent pas pour autant et Flavien m'écrivait alors d'une façon différente qui me plaisait, il me disait qu'il m'aimait et je lui répondais qu'il me manquait. Au mariage raté d'Aranelle, à Montpipeau, il était invité par le marié et dans un moment où la raison nous échappa, il me prit dans ses bras et il m'embrassa. Je ne tentai rien pour l'en empêcher. Au contraire. Nous ne cessâmes pas nos courriers. Le temps passa encore et il devint Empereur. J'en étais tellement heureuse ! Je décidai de me rendre en Empire, pour assister à son couronnement, à Strasbourg. Là, quelques jours avant la célébration, nous nous sommes revus et notre amour était si beau, j'étais tellement heureuse près de lui, nous sommes rentrés au palais, comme des voleurs, nous cachant des gardes et des serviteurs, riant de cette bêtise qui nous faisait redevenir des enfants, nous ne faisions rien de mal à ce moment-là. Il me conduisit dans ses appartements où nous avons parlé, longuement, pendant des heures et des heures de nous, rien que de nous. Je l'écoutais et j'étais heureuse, je me noyais dans son regard lorsqu'il m'écoutait, nous nous aimions tellement...Quand il m'a tendu la main et qu'il a fermé les baldaquins, je n'ai pas résisté.
    Je l'aime, Fitz. Je sais que ce n'est pas une excuse, je sais que j'ai failli à mon serment de mariage, mais je n'avais pas été aussi heureuse depuis des années. J'ai été faible, je le sais aussi. Aujourd'hui, je m'en veux terriblement parce que probablement est-ce de ma faute si Flavien est malade ! Si j'avais été plus forte, si je n'avais pas cédé à la tentation de vivre cet amour pleinement, alors, Dieu ne punirait pas l'Empereur !

    Pardon Fitz. Je te déçois, je le sais. Pardon, pardon à genoux, pardon.
    Je ne peux retourner auprès de Flavien, ses médecins interdisent toutes les visites, même de ses proches. J'aurais voulu pouvoir prier au pied de son lit, implorer le Seigneur pour qu'Il nous accorde son pardon et étende sa main bienveillante sur l'Empereur afin qu'il guérisse.
    Il faudra que je fasse pénitence, je le sais. Je ne peux maintenant car je suis enrôlée dans une armée et je dois me battre pour la sauvegarde des Lorrains. Mais dès que toutes ces batailles seront achevées, je te promets de me repentir jusqu'à ma mort s'il le faut pour sauver Flavien si cela est possible ou son âme si sa vie terrestre devait s'éteindre. Peu m'importe mon âme à moi, si je dois aller dans l'enfer lunaire, j'irai mais pas lui, non, pas lui, lui, il doit aller au paradis.

    Fitz...pourrais-je encore te nommer mon ami ? Voudras-tu seulement encore me regarder et m'écouter ? Ô Fitz, je suis tellement perdue...


    Je dépose la plume pour prendre mon épée, les ordres viennent d'arriver. Nous partons.

    Que le Très Haut te bénisse.


    Della.


[Je voulais d'abord mettre la lettre à la Poste, avec les autres lettres de Della, mais je me suis ravisée parce que la liaison entre Della et Flavien n'est connue de personne et puisque LJD Fenthick (Flavien) arrête le jeu, elle ne sera jamais rendue publique. Ca aurait été un RP futur et Della aurait du avoir un enfant mais sans lui, j'ai pas envie de jouer ça. Donc, vu que déjà, on est venu me trouver en me parlant de cette aventure (et pas en HRP), je préfère ne pas donner de l'eau au moulin des mélangistes Smile et je préfère, pour le moment, jouer par MP. Peut-être, plus tard, ressortirais-je tout ça, je ne sais pas encore.
Je te donne le lien du RP à Strasbourg...il ne sera jamais terminé Sad dommage.
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=16111 ]
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A Fitz
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