Tiens, voilà Montjoie !

Citation :

Expéditeur : Adrian.de.montjoie
Date d'envoi : 16/12/2011 - 00:38:15
Titre : petit courrier

De nous, Adrian de Montjoie von Frayner Sevillano,
A vous, Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor,

Le salut vous va chère Della,

Il y a quelques temps que nous ne nous sommes point vu.
Comment vous portez-vous? Vostre grossesse? J'espère que vous ne manquez de rien!

Vostre mère m'a dit que vous comptiez rentrer dans nostre belle Bourgogne, et je dois avouer qu'en lisant ceci je n'ai pu empêcher un sourire de naitre sur mes lèvres: je me disais bien que vous reposeriez vos bagages en ces si belles contrées.

Elle me manque la Bourgogne, et la France en général. J'ai quitté un Royaume certes pas au meilleur de sa forme, mais au moins organisé et fier. L'Empire quant à lui... Et bien je suis déçu. Népotisme, tromperie, incompétence le grèvent. C'est dur de voir ceci sans broncher. J'espère que la situation s'améliorera quand nous en aurons fini avec les affaires actuelles. Et c'est pas gagné. Mais je garde la foy, vous me connaissez, je ne baisse jamais les bras.

J'espère avoir de vos nouvelles rapidement et avoir la joie de vous revoir sous peu.

Qu'Aristote vous garde.

Amicalement

Adrian

A vous, cher Adrian,

Le bonjour vous va !


Quelle joie fut la mienne de découvrir votre courrier !
Je vais bien, je vous remercie. J'ai mis au monde un fils prénommé Clément Lexhor Jules qui lui aussi se porte bien. Il a une bonne voix.

Et vous, cher ami ? J'ai le sentiment en vous lisant, que vous êtes un peu déçu, et ce même su je sais que vous ne renoncerez pas. Je comprends que cela doit vous paraître difficile de trouver un tel désordre au sein de l'Empire. Pourtant, d'après ce que j'en sais, pour avoir beaucoup lu sur son histoire, de tous temps, l'Empire fut cette vaste étendue brouillonne où corruptions et trahisons ont souvent eu, hélas, la première place. Surtout, ne vous épuisez pas à tenter de relever un Etat qui n'en veut pas.

Pour moi, je rentre.
C'est la deuxième fois que je tentais de m'installer en Orléans mais je sais dorénavant que cela ne sera jamais.
Avec Kéridil, nous en sommes arrivés à un compromis qui nous convient à tous deux. Nous vivrons au rythme des saisons dans un Duché et d'ans l'autre. J'espère que nous tiendrons avec le temps.
J'ai comme projet de reprendre un peu de politique, sans doute aussi de la Diplomatie. C'est finalement ce que je fais le mieux.
J'ai hâte d'avoir quelque chose à dompter, afin de ne pas m'éteindre.

Comment va votre père ?
J'ai été ravie de le revoir en ses terres, l'autre fois. C'est un homme de très grande valeur. Je l'apprécie beaucoup, sachez-le.

Pardonnez-moi, mon cher Adrian, de ne pas être plus...délicate mais je voudrais vous poser une question très personnelle et sans doute va-t-elle vous surprendre car elle est très osée. C'est qu'entre nous, je sais que même si vous répondez par la négative, nous n'en resterons pas fâchés, nous nous aimons trop.
Adrian, je sais que votre belle-mère cherche à vous caser, à vous marier. Je sais aussi que vous avez des vues sur une jeune fille. Pourtant, je vais oser vous proposer d'entrer dans un cercle encore plus proche de moi, je vais vous proposer la main de ma filleule et vassale, Aranelle du Ried. Vous la connaissez, vous l'avez vue. J'ai à coeur de la voir mariée à un homme de valeur, tel que vous. Je vous sens crédule, je vous invite à vous servir un verre de Prune ou de vin de Bourgogne, à laisser la chaleur du breuvage prendre possession de vos sens avant de répondre. Il n'y a pas de piège, pas d'attrape-nigauds, pas de non-dits, Aranelle n'a pas handicap, elle n'a pas de difformité, elle est sage, beaucoup moins effrontée que sa marraine mais elle promet, surtout en bonne compagnie.
Ne m'en veuillez pas de jouer ainsi l'entremetteuse, mon ami. Un jour, vous aussi, vous chercherez à marier vos enfants.

Saluez votre père pour moi, ainsi que votre belle-mère.

Que Dieu vous garde.
Amitiés sincères.

Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor.

Citation :

Expéditeur : Adrian.de.montjoie
Date d'envoi : 20/12/2011 - 05:24:04
Titre : Re: Re: petit courrier

A vous, chère Della,

Je vous salue et espère que vous vous remettez bien de vostre accouchement. J'ai été très heureux d'apprendre la naissance sans encombre de vostre enfant, et le fait qu'il était de sexe masculin. Son père, vostre époux, doit être aux anges. Toutes mes félicitations Della.
Plaise au Très Haut de m'accorder une famille également un jour.

Déçu? Oui je le suis en effet. Énormément je vous l'avoue. Maie je refuse de me décourager, j'arriverai bien un jour à faire bouger les choses. En tout cas je l'espère fortement, je l'avoue sans sourciller.

Passons à présent au corps de vostre lettre, si je puis m'exprimer ainsi. Je vous avoue que vous me prenez au dépourvu avec cette demande. Vous deviez sans doute vous en douter. Comme vous devez vous douter de ma réponse. Ma belle-mère cherche en effet à me marier, mais elle n'a aucune prise sur moi, Dieu m'en préserve. Toutefois il est vrai également que mon coeur cherche femme, quoi que en ce moment je ne suis plus sûr de rien. Toutefois, si je ne vous donne point réponse de suite, il ne s'agit point d'un refus non plus. Disons que j'aimerai la rencontrer avec de décider, ou du moins vous parler à vous.

Je serai en Bourgogne dès demain, passant par Macon, Chalon et Dijon, pour rejoindre Dole. J'espère pouvoir vous croiser.

Que le Très Haut vous garde!

Amicalement

Adrian

Citation :

Expéditeur : Adrian.de.montjoie
Date d'envoi : 10/04/2012 - 03:09:04
Titre : nouvelles

De nous Adrian de Montjoie von Frayner Sevillano, bla bla bla
A vous, Della d'Amahir-Euphor, Baronne de Seignelay,

Salutations très chère Della,

Il a bien longtemps que nous n'avons point échangé, trop longtemps sans doute d'ailleurs. comment vous portez-vous depuis nos derniers échanges ? J'ose espérer que la réponse sera que vous vous portez comme un charme.

Toutefois les troubles au sein du Royaume de France et qui parviennent à mes oreilles, moi simple petit savoyards à présent, me font craindre une réponse autre que celle que j'aimerai lire. Les temps sont rudes et incertains, je pense qu'il faut que nous nous y fassions. Pour ma part je me prépare à l'avenir sur un rythme martial, mieux vaut prévenir que guérir comme on dit parfois. En tout cas j'ai commandé une nouvelle armure, au pire elle fera très bien dans mon bureau, chez moi.

Il me tarde de vous revoir ma très chère amie, et de pouvoir échanger avec vous, comme lorsque nous habitions tout deux la belle Bourgogne. Il me semble que ceci se passait il y a une éternité. Le temps est bien élastique, hélas.

Portez-vous bien Della, j'espère que mon coursier arrivera à vous trouver dans les meilleurs délais.

Aristote vous protège, vous et toute vostre famillle.

Amicalement

Adrian
[scel]

Cher Adrian,

Le bonjour vous va !


Mon ami, qu'il est agréable de vous lire et d'ainsi recevoir de vos nouvelles !
Merci.

Je vais bien. Très bien, même.
Hé oui, je me détache des affaires compliquées pour ne plus jouir que d'un bonheur tranquille.

Figurez-vous que comme vous vous en doutez, j'ai soutenu Eusaias pour les élections royales. Je peux même dire sans ambages que je fus l'instigatrice de sa candidature puisque je fus la première à lui souffler l'idée.
Je le voulais sur le trône ! Je sais qu'il irait été celui que nous attendons tous, celui qui aurait enfin rendu à la Couronne, sa vraie valeur et ses éclats d'autrefois, avant les reines de chiffons. Et pourtant, Dieu sait si j'aime Béatrice ! Mais une femme reste une femme, même sur un Trône.
Or donc, lorsque Eusaias fut battu, j'en éprouvai une grande colère, une véritable frustration. Et je le maudis, dans un premier temps.
Ma colère tomba et je me rendis compte alors qu'il y avait un trouble autour des résultats. Je me mis aux côtés d'Eusaias, discrètement, pour tenter de rétablir la justice.
Hélas, mon cher ami se perdit alors dans un combat que je devine inutile et mortel : une fronde.
Alors, ce fut de la pitié que j'éprouvai pour lui. Or, la pitié n'est pas un soutien.

Je suis revenue à mon Office Royal où je sers Vonafred, qui est un Frère de l'Ordre Teutonique auquel j'appartiens encore un peu, avec toute la loyauté qu'il sied à un Officier Royal et sans plus faire de politique d'aucune façon.

Peut-être allez-vous me juger lâche, pourtant, je ne le suis pas. Je suis réaliste. La réalité a mis Vonafred sur le Trône et rien n'y changera quoi que ce soit.

Je suis heureuse, en Orléans.
La Bourgogne a été le terrain de bien des querelles pendant le précédent mandat ducal et le climat était horriblement malsain. Vous ne l'auriez pas reconnue, notre Bourgogne.
J'avais besoin de ce changement de vie qui me fut offert par l'accession au trône ducal de mon cher époux. Je l'assiste du mieux que je peux, dans ses affaires. Il est absolument admirable et tient sa charge de Duc avec brio.

J'ai récemment échangé quelques courriers avec votre père. Cela m'a ravie, il est toujours aussi charmant. Pas autant que vous !
Je vous taquine, mon ami ! Ce temps me manque, celui des taquineries au sein de saint André, vous souvenez-vous comme nous étions alors ardus à la tâche diplomatique ? Il me semble que nous étions si jeunes, à l'époque.


Prenez grand soin de vous, mon cher Adrian et si jamais votre armure devait servir sur un champ de bataille, de grâce, revenez-en vivant et entier.

Que le Très Haut vous bénisse.

Amitiés.

Della.

Citation :

Expéditeur : Adrian.de.montjoie
Date d'envoi : 12/04/2012 - 21:36:17
Titre : Re: Re: nouvelles

Ma très chère Della,

J'ai ressenti un immense plaisir en voyant arriver une lettre portant vos armes. Et elle fut très agréable à lire, même si certains passages ont pu m'affliger quelques peu, je vous l'avoue sans ambages, car j'ai toujours été honnête avec vous.

Je me doutais bien que vous alliez soutenir nostre bouillonnant Duc de Bouillon dans sa tentative de conquête du Trône Royal, par la voie des urnes. Je vous comprend tout à fait, sachant quel grand homme il est. Je me garderai bien par contre de prendre position dans la bataille post-électorale qui semble estre en train de s'amorcer, et je comprends vostre point de vue également. Dieu que ceci doit estre difficile pour vous. Je vous envoie dès lors énormément d'affection, afin de vous aider à traverser ces épreuves, qui ne seront qu'éphémères je l'espère de tout coeur soyez-en assurée.

J'ai été ravi d'apprendre que vostre époux occupait le trône ducal d'Orléans. Dois-je donc à présent vous appeler "Vostre Grâce"? Je suis certain que son règne restera gravé dans les mémoires et que longtemps les troubadours et trouvères chanteront sa gloire, et donc la vostre par la même occasion.

Par contre, j'ai été fort marri d'apprendre l'état de la Bourgogne. Oh certes mon métier fait que je me dois de rester au courant de tout, ou en tout cas de tout ce qui peut s'avérer utile pour le Duché de Savoie, mais je ne pensais que la situation en Bourgogne était aussi mauvaise. Serait-ce donc le climat délétère qui se serait posé sur elle? Je vous avoue que certains m'en avaient déjà tenu un ou deux mots, mais je n'osais vraiment les croire. Quelle tristesse. Je me permet dès lors de vous poser cette question: que pense vostre mère de tout ceci?

Pour en rester sur la famille, mon père m'a en effet dit qu'il avait un peu communiqué avec vous. je suis fort aise que vous le trouviez toujours égal à lui-mesme. Il n'a pas vraiment changé depuis le temps où il fut duc de Savoie: il reste le même grand rêveur bourru ayant soif d'action. Un homme comme il en reste peu en fait. C'est triste, mais j'ai de plus en plus l'impression que nous nous dirigeons vers une sociétés de mous, ployant l'échine à la moindre occasion. j'espère toutefois me tromper et ne voir dans cet avis qu'un brin de misanthropie.

Il est bien loin le temps de nos taquineries à la basilique en effet, il ne manque et me tourmente, car je me dis qu'à l'époque, malgré tout, tout paraissait plus simple, plus fluide. Sans dire que nous nous laissions porter, j'ose penser que nous n'étions pas broyés par de hautes vagues guerrières comme aujourd'hui. Sans doute étions-nous jeunes, comme vous le dites si bien. Mais je vous rassure, nous le sommes toujours, et je suppute que vous estes toujours aussi belle qu'à l'époque, si ce n'est plus.

Que le Très Haut vous garde, vous ainsi que toute vostre famille.

Amicalement,

Adrian

Citation :

Raoul,

Bonjour.


Pas de titres, pas de politesse policée pour vous désormais.
Je suis effarée, outrée. J'ai appris que vous aviez participé à ma mise en sang de la Bourgogne !
Vous, en qui j'avais confiance, vous qui, il n'y a pas si longtemps me disiez vouloir rencontrer Eusaias pour qui vous aviez de l'admiration, vous voilà à combattre les Bourguignons !

Sachez, Raoul, que désormais, il ne sera plus question d'amitié entre vous et moi.

Que le Très Haut vous pardonne.

DdlMdAE.

Citation :

Expéditeur : Roi-lezard
Date d'envoi : 29/05/2012 - 10:55:45
Titre : Re: de Montpipeau

A Damoiselle Della,



Salut !


Ce sera donc sans titre et sans fioritures. La franchise n'a jamais tué un homme, et je m'en accomoderai.

Sachez cependant que je ne me considère point comme agresseur de la Bourgogne, au contraire je fus invité par elle et ses représentants les plus légitimes du moment selon le Droit électif, et me considère comme un pacificateur. J'espère que le Duché retrouvera sa gloire d'antan, avec l'aide du Roy, mais j'avoue que je trouve là une terre et un peuple en piteux état.

Oui, ce n'est pas parce que je combats aujourd'hui Eusaias, que je n'éprouve pas le respect dont je vous ai témoigné à son égard. Mais, nous ne pouvons nous en prendre qu'à lui d'avoir voulu forcer le sort, ce qui inévitablement devait faire de nous des ennemis. Il a ses alliances, j'ai les miennes. Lui comme moi nous battons pour ce que nous estimons juste, et il n'est rien de plus beau à mes yeux.

Je déplore que votre amitié ne m'est plus acquise, mais il en vaut peut-être mieux ainsi, puisque je serai impitoyable.


Que le Très Haut sauve plutôt la France, moi je suis maudit depuis longtemps.


Raoul