Candidatures

[b]Grand Echanson.

Citation :

A Nebisa de Malemort,
Marquise de Maintenon,
Comtesse de Ségur,
Vicomtesse de Chabriéres,
Dame de Lussac les Eglises,
Grand Chambellan de France.




Le bonjour vous va !



Permettez, votre Magnificence, que je vienne proposer mes services en qualité de Maitre Echanson attaché au Service de la Bouche.

Présentation.
Je me nomme Della de Volvent, épouse de Kéridil d'Amahir-Euphor.
Dame de Railly et de Bréméan.
Actuel Chambellan de Bourgogne.

Motivation.
Je suis Bourguignonne, région viticole par excellence.
J'ai longtemps géré le domaine familial des Volvent, le domaine de Beaumont. Ce domaine produit encore à l'heure actuelle un des meilleurs vins bourguignons et il n'est pas rare de le trouver sur les plus grandes tables telle celle de notre Duchesse, Angélyque de la Mirandole.
Actuellement, étant Dame de Railly, fief dans la mouvance de Chastellux, octroyé par sa Majesté Béatrice, j'ai entrepris d'y faire pousser également quelques bons vignobles. Les premières plantations ont eu lieu au printemps dernier et il faudra attendre encore quelques ans afin de pouvoir goûter le produit de ces vignes. L'entreprise me semble pourtant bien partie et je gage que ce vin de Railly sera un concurrent difficile à battre. Puisse le Très Haut y veiller.

Les vignes, le raisin, le vin sont ma première passion, celle qui me vient du sang de mes aïeux.
Longtemps, je travaillai moi-même au soin de chaque cep, veillant jalousement sur les vignobles.
Aujourd'hui, il n'est pas rare, après une journée de Diplomatie, de me trouver encore à émonder quelques pieds.
Par là, évidemment, je n'ai pas honte de dire que les vins et autres boissons issues de la vigne, n'ont guère de secrets pour moi.
A la robe et au nez, déjà, le nectar est jugé.
Vient ensuite la dégustation pour laquelle sans hésitation, je garantis le meilleur et écarte le moindre.
Il va de mon honneur de servir les vins les plus fins, les plus délicats, les plus harmonieux à ma table.
Il en irait de même et plus encore, pour la table royale !

Vous comprendrez sans doute aisément ma motivation pour cette charge.

Je n'oublie pas non plus, évidemment, que cette tâche d'Echanson ne se limite pas aux produits de la vigne.
Les liqueurs et autres boissons retiendront le même intérêt de ma part.
Car dès que l'on met la bouche à l'oeuvre pour déguster les fruits de la terre, c'est tous qu'ils y passent !

Servir la Reyne et sa table serait un honneur doublé d'un plaisir, cela va sans dire.

Projets.
J'en viens à la demande clairement formulée qui est la proposition d'un projet qui serait mis en place dès lors que cette mission d'Echanson me serait confiée.
Notre Royaume est grand.
Notre Royaume comprend de nombreuses régions vinicoles.
Je gage que dans ces régions, plusieurs viticulteurs et viniculteurs ont, comme moi, la passion de leur vigne.
Aussi, il me semble que le Service de la Bouche et plus précisément celui des Caves pourrait organiser une semaine de dégustation des vins connus mais aussi des vins plus discrets et qui parfois réservent bien des surprises.
Seraient invités à ces dégustations, les Nobles de France ayant à coeur de fournir leur tablée en bons crus.
Les deux ou trois producteurs les plus plébiscités recevraient un titre, une médaille, un diplôme attestant de leur mérite reconnu.

J'espère que vous excuserez mon entrain mais un autre projet me semble intéressant.
Un peu l'opposé du précédent.
Il s'agirait d'aller directement à la rencontre des producteurs et des cavistes.
Quelques personnes bien choisies, dignes de confiance, sillonneraient le Royaume, à la recherche de quelques perles que nous ne connaissons pas toujours et qui pourraient ravir le palais royal et sa table.
Quelle belle reconnaissance ce serait pour ces amoureux de la vigne que de savoir leur vin à Paris, au Louvre ou servis à une table plus restreinte de l'entourage de sa Majesté.


Pardonnez-moi si je suis un peu longue, cette passion est dévorante.
Donc, je me fais violence en levant la main et en arrêtant ma plume afin de ne pas devenir lassante.

Laissez-moi encore vous assurer de mon profond respect, votre Magnificence.
Je reste à votre disposition, pour de plus amples explications, au besoin.

Que le Très Haut garde notre Reyne, qu'il vous bénisse et veille sur ses Enfants.

Citation :

De nous, Angélyque de la Mirandole-Montestier,
Baronne de Cruzy le Chastel,
Duchesse de Bourgogne

A vous, Nebisa de Malemort,
Marquise de Maintenon,
Comtesse de Ségur,
Vicomtesse de Chabriéres,
Dame de Lussac les Eglises,
Grand Chambellan de France.


Votre Magnificence,

Salutations aristotéliciennes !


Si nous prenons la plume aujourd'hui, c'est parce qu'une de nos amies proches, Della de Volvent, nous a mise dans la confidence de sa candidature en tant que Maître Echanson.
Nous aimerions soutenir la candidature de la dite Dame de Railly à cette charge.
En effet, nous pouvons attester que cette personne se dévoue corps et âme à tout ce qu'elle entreprend et qu'elle est digne d'une confiance sans faille.
Della de Volvent est notre Chambellan sur qui nous pouvons compter à tout moment, jamais elle ne tarde à répondre.
Elle est aussi, comme nous l'avons dit précédemment, une amie franche et sincère.
Ainsi, nous savons ses désirs et ses passions qui sont principalement sa Majesté Béatrice -dont elle est l'amie également- et ses vignes dont elle parle sans cesse et avec tant de convictions qu'elle en est touchante.

Nous sommes certaine que cette jeune femme remplirait son rôle à la perfection et nous ne sommes pas embarrassée de vous la recommander donc.


Nous vous remercions, votre Magnificence, pour l'intérêt que vous voudrez bien porter à cette lettre de soutien et nous vous assurons de notre entier dévouement.

Bonne journée.

Dijon, ce 18 février 1459.

Citation :

De: Nebisa
A: Della
Posté le: 18 Fév 2011 10:05
Sujet: Re: Candidature Echanson Citer le message
Candidature prise en compte, Dame.

Nous examinerons avec attention cette dernière dés la cloture de la période de candidature.

Salutations,

N.

Citation :

A vous Agnès de Carpadant, Grand Chambellan de France,

Le bonjour vous va !


Je viens à vous, par cette missive, afin de déposer ma candidature à la charge de Premier Maître d'Hôtel Royal.
L'Office, je le connais déjà, pour y servir actuellement en tant que Grand Echanson, ayant appris avec le Premier Maître d'Hôtel Eilinn Melani.
Je ne prétends pas la remplacer parce qu'on ne remplace pas une personne comme elle. Mais je pense pouvoir lui succéder, tout à la fois en gardant le pli qu'elle a marqué à l'Office par le soin, la présence, la rectitude et l'opiniâtreté qu'elle nous a tous inculqué et tout à la fois en amenant quelques touches de mon caractère et de ma vision des choses.

Des projets, plutôt une suite logique, il y en aura.
Le premier serait de mettre bien plus en valeur encore les Fournisseurs Royaux de la Bouche qui hélas ne l'ont pas été beaucoup depuis cette fameuse foire qui fut une grande réussite.
Si sa Majesté l'autorise, nous pourrions inviter les Fournisseurs à la table royale pour un repas confectionné à partir des éléments fournis par ces personnes voire même cuisinés par eux-mêmes sous l'oeil de la Bouche, cela va sans dire. Nous valoriserions ainsi ces Fournisseurs tout en créant de l'émulation pour de nouveaux.
Et cela m'amène à un autre projet, élargir encore davantage l'éventail proposé. Pour cela, je continue de penser qu'il nous faudrait cette fois-ci, aller au-devant des petits producteurs locaux afin de dénicher quelques perles rares qui n'oseraient jamais venir se proposer d'eux-mêmes. Un court séjour dans quelques régions ciblées à l'avance, permettrait d'entrer en contact directement avec ces personnes tout en savourant leurs richesses sur place, mesurant ainsi les saveurs parfois exceptionnelles qui hélas nous sont inconnues.
Une autre idée qui m'a déjà effleurée et que je pensais mettre à l'oeuvre à l'Echansonnerie cet hiver, serait de proposer à quelques familles de nous envoyer leur rejeton afin qu'il bénéficie de notre apprentissage, qu'au sortir de cet écolage, nous puissions lui écrire une lettre de recommandation afin de servir dans quelque famille noble ou bourgeoise.
Ne négligeons pas l'aspect médical de la nourriture en proposant de travailler de concert avec les médicastres royaux au besoin en cas d'épidémie ou de maladie au sein de la famille royale ou de toute autre personne bénéficiant du regard de celle-ci.
La collaboration au sein de l'Office de la Bouche sera aussi un gage de réussite.
Ainsi je ne négligerai pas cet aspect vis à vis du Grand Echanson, du Gobelet, du Panetier...de chacun des intervenants afin qu'oeuvrant ensemble, nous obtenions le meilleur de chacun de nous.
Enfin, bien entendu, il sera question également d'oeuvrer pour la Reyne et sa famille, en apprenant leurs goûts, en étant à l'écoute de leurs envies ou de leurs besoins.

Vous me connaissez, dame Agnès, lorsque je m'engage à quelque chose, je tâche toujours d'arriver au bout, en mettant tous mes talents (et même mes défauts) à l'oeuvre.
Je ne pratiquerai pas différemment à cette charge si elle m'échoie.

Permettez que je ne m'étende pas plus, restant il va de soi, à votre disposition pour de plus amples renseignements.

Que le Très Haut bénisse ses enfants.

Elle avait tourné cent fois la question dans sa tête.
Il y avait le POUR et le CONTRE.
Il y avait ce qu'elle savait déjà faire et tout ce qu'elle ignorait encore.
Il y avait la peur de l'inconnu et celle de se planter, lamentablement et la fougue de la nouveauté, des défis à relever.
Il y avait elle-même avec ce qu'elle était, parfois découragée, parfois pleine d'idées et d'énergie, ses défauts et ses qualités.

Et il y avait cette plume qui courrait...

Citation :

Chère Agnès,


L'annonce de votre départ me secoue.
En effet, à votre arrivée, j'avais peur. Très peur même.
Je me disais qu'après Actarius, la relève serait difficile. Vous étiez tellement différente.
Et puis, vous côtoyant, j'ai compris que vous alliez être présente pour nous et que vous seriez celle qui nous écouterait.
Après la complicité d'Actarius avec certains et certaines, c'était l'ouverture vers la rencontre avec une femme d'exception, vous.
Merci, du fond du coeur, merci pour tout ce que vous avez mis au coeur de la Curia.
Merci pour votre présence et votre écoute.
Pardon si parfois j'ai pu être insupportable. Vous m'avez appris beaucoup.


J'ai longuement réfléchi, pesé le pour et surtout le contre.
Je voudrais votre avis, sincèrement. Je vous le demande.
Serais-je capable de prendre votre suite ?
Pensez-vous que j'ai ce qu'il faut pour diriger le Grand Office Royal ? Ai-je les épaules assez larges ?
Je pense que nulle autre que vous, qui m'avez vue à l'oeuvre, qui me connaissez, qui savez mes points faibles et mes qualités, ne peut mieux me répondre.
Faites-le surtout en toute franchise, je n'en serais pas vexée, en aucune manière.

Merci d'avance du temps qu'une fois encore, vous m'accordez.

Bien à vous.

Della.

Citation :

Au Duc de Bourgogne,
Niall de Rivien.


Le bonjour vous va.


Permettez-moi, votre Grâce, de venir à vous par le truchement de cette missive afin de poser ma candidature au poste vacant de Chambellan de Bourgogne.

Vous n'ignorez pas que j'occupai ce poste pendant un long moment déjà.
J'ai la prétention de penser que je tenais alors ma charge avec rigueur puisque les éloges furent nombreuses et que jamais je ne reçus de remarques négatives ni des différents Ducs ni de mes interlocuteurs.
Il est bien évident que si ce poste m'échouait à nouveau, j'entendrais travailler pareillement afin que vous et vos successeurs n'entendiez que les meilleurs échos de la Diplomatie bourguignonne et de son action positive envers nos alter ego.

Vous vous poserez peut-être la question de savoir pourquoi je pose ma candidature.
La réponse s'inscrit en deux volets.
Le premier est cette envie, toujours, de faire rayonner la Bourgogne, de travailler pour elle. Mes talents de diplomate ne sont plus à démontrer, cette voie me convient absolument.
Le second est l'impression que j'ai de tourner en rond entre les quatre murs de Seignelay.
Bientôt mère pour la deuxième fois, il m'est impossible de m'engager autrement qu'en politique ou en diplomatie.
Si la politique m'attire énormément, hélas, les impératifs d'une mère l'oblige à souvent se retrouver auprès de ses enfants, ce qui est difficilement compatible avec un mandat de Conseiller Ducal dont la présence est obligatoire chaque jour.
La Diplomatie, elle, est beaucoup moins rigide de ce côté-là. Non pas qu'il faille y consacrer moins de temps, certainement pas, mais surtout que ce temps peut être défini d'une manière beaucoup plus souple.

Vous me connaissez bien, votre Grâce.
Vous savez que lorsque je m'engage à un travail, à un poste, je m'y tiens, que tout ce qui doit être fait est fait, en temps et heure.
C'est pourquoi, j'ose croire que vous accueillerez m candidature avec intérêt et que vous tiendrez compte bien plus de mes talents que de mes quelques prises de position qui auraient pu vous fâcher. Car n'oublions pas que c'est de la Bourgogne qu'il s'agit, avant tout et que pour elle, vous comme moi, nous sommes prêts à nous battre et à mouiller notre chemise.


Puisse le Très Haut bénir la Bourgogne, son Duc et ses sujets.

Respectueusement,

Citation :

A vous, Prince Charlemagne, Grand Chambellan de France,
De nous, Della de Volvent d'Amahir-Euphor,


Le bonjour vous va !


Permettez que par cette lettre, nous venions déposer à votre attention notre candidature à la fonction de Grand Maître des Cérémonies de France.
Vous n'ignorez pas que nous avons servi jadis la Couronne de France en diverses charges qui nous étaient confiées, ces charges furent toujours honorées comme il le fallait en temps, en heure et en qualité. Les Souverains que nous avons servis n'ont jamais eu à se plaindre de nos services, de même que nos supérieurs d'alors se félicitaient de nous avoir à leurs ordres.
Ceci non pour me vanter car vous me connaissez assez pour que je n'ai pas à le faire mais pour insister sur la connaissance approfondie que nous avons des rouages de la Cour de France et sur l'aisance que nous aurions donc à endosser la fonction pour laquelle nous postulons humblement ce jour.
Idem, nous aurions à coeur, comme déjà précédemment exposé au Grand Maitre de France, de rendre à la Cour de France, un éclat qu'elle n'aurait jamais du perdre. Absolument certaine que cet objectif est également le vôtre, c'est avec un immense plaisir que nous œuvrerions sous de parfait concert sous votre houlette.

Nous pensons inutile d'exposer des projets ou des propositions d'idées qui ne seraient que miroir aux alouettes et ne serviraient à rien d'autre qu'à user encre et plume.
Une fois dans la place, il sera temps, après avoir fait un état des lieux de ce qui s'offre à nous, d'établir une liste de priorités à tenir que nous vous soumettrons au plus tôt afin d'obtenir votre avis et votre accord sur la façon de procéder.

Soyez remercié, votre Altesse, pour l'attention que vous avez portée à nos mots.

Que le Très Haut vous garde en sa protection et vous bénisse.

Citation :

A Vous, Clytie de Kilkenny, Duchesse de Guyenne
De Moi, Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Bréméan.

Le Bonjour vous va.


La récente lecture des annonces publiées en Place Publique de la Gargote m'a appris que la Guyenne manquait d'un Chancelier pour assurer le bon fonctionnement de la Diplomatie de Guyenne.

Suite à cette lecture, après réflexion et temps de méditation, il m'est apparu utile de prendre la plume afin de vous soumettre ma candidature à ce poste.

La Diplomatie est un art et il se fait que j'ai pour cet art quelques talents.
La plus grande partie de ma carrière s'est déroulée au sein de la Diplomatie de Bourgogne où je suis entrée comme Ambassadrice, il y a bien longtemps. Passant d'un échelon à l'autre, d'Ambassadrice en Vice-Chambellan, j'ai été nommée Chambellan de Bourgogne après deux ans (équivalent du Chancelier de Guyenne). J'ai occupé ce poste pendant deux années encore, recevant des Ducs et Duchesses successifs, la responsabilité de cette charge, mandat après mandat.
C'est à cette époque que la Basilique Saint André connut ses plus belles années, je le dis sans forfanterie car cela fut reconnu maintes fois.

De la Diplomatie et de la charge de Chancelier en particulier, je dirais qu'il s'agit de l'art de faire resplendir un Duché par-delà ses frontières jusqu'aux confins de l'horizon.
La Guyenne est un Duché tellement riche de particularités, tellement prometteur en termes d'avenir que le servir en tant que Chancelier serait tout autant un honneur, une joie et un devoir entremêlés.
J'entrevois la charge actuellement comme étant un nouvel élan à donner à la Guyenne, en dynamisant la fonction d'Ambassadeur, en faisant éclore des vocations, en cherchant des talents et en remettant la Diplomatie au goût du jour, le tout pour assurer à ce magnifique Duché un éclat resplendissant.
Je sais que cela demandera des efforts et du temps, de la bonne volonté aussi et que parfois, il y aura des désillusions car cela fait partie de la vie, du chemin à parcourir. J'ai cette volonté, je suis pugnace, parfois même têtue et je sais être la main de fer dans le gant de velours lorsque cela s'impose. Pour toutes ces raisons, je vous offre mes services.

Soyez remerciée, votre Grâce, pour le temps que vous avez bien voulu consacrer à la lecture de ma missive. Je suis bien entendu à votre entière disposition pour répondre à vos questions éventuelles.

Que le Très Haut vous bénisse.

Rédigé et scellé le 16 mars 1462.

A Vous, Jean, Roi de France,
De Nous, Della de la Mirandole d'Amahir- Euphor, Duchesse de Chartres, Vicomtesse de Montpipeau, Baronne de Seignelay, Dame de Railly et de Bréméan.


Salutations aristotéliciennes.


Votre Majesté,


Suite à l'annonce faite ce jour de l'ouverture des candidatures au poste de Premier Secrétaire d'Etat de France, nous avons l'honneur de vous proposer nos services à cette tâche ô combien importante.

Nous avons été Secrétaire d'Etat durant très longtemps, notre travail alors était grandement apprécié tant par les différents Secrétaires d'Etat que par les différents Ducs et Duchesses de Bourgogne qui gouvernaient alors. Nous connaissons donc la Charte du Secrétariat d'Etat ainsi que les méandres de cet Office. Nous connaissons la difficulté qu'il peut exister à diriger pareil institution mais cela n'est pas pour nous un problème puisque nous sommes capable de diriger une équipe et de la motiver.
Certes, une remise à niveau sera nécessaire, il faudra passer de longues heures à compulser les diverses archives, à moins qu'il ne faille absolument tout mettre en ordre suite à la façon de fonctionner les derniers mois. Quoiqu'il en soit et quelle que soit la nature du travail, cela ne nous effraye pas, au contraire, tout nouveau projet de vie est motivant et apporte l'énergie nécessaire au labeur.

Nous voyons cette charge comme la nécessité d'une communication fluide et constante entre les Provinces, les Offices et votre Majesté et nous pensons que se trouve là, la parfaite porte permettant de montrer à chacun de vos Sujets que leur Roi est proche d'eux et les écoute. L'éclat, le prestige, la renommée seront des atouts majeurs et incontournables de cet Office, figure du Roi au sein même du Royaume. L'Office du Secrétariat d'Etat doit être mené fermement - un gant de fer dans une main de velours - puisque chaqueSecrétaire d'Etat porte la responsabilité de faire parvenir la parole de la Couronne dans son ensemble mais est aussi la personne que les sujets peuvent interpelés en cas de questionnement et ceci, dans tout le Royaume. Les Secrétaires d'Etat doivent être triés sur le volet, la bonne volonté ne suffisant pas toujours, ils doivent être motivés et entraînés dans une émulation constante et valorisante, ils sont parfois invités à pénétrer au sein des Conseils et leur discrétion doit être absolue.
L'écoute et la collaboration sont primordiales pour envisager un travail efficace et porteur de fruits. Dès lors, il est évident qu'une disponibilité à toutes épreuves est une condition sine qua non afin qu'aucune maladresse ne puisse venir ternir la brillance du Royaume de France.

Nous vous promettons, si votre Majesté nous fait l'honneur de nous accorder sa confiance pour ce poste, de ne jamais rien faire passer avant notre tâche et d'être toujours fidèle au poste, veillant à chaque instant aux intérêts de la Couronne et de votre Majesté ainsi que des ses Sujets.

Nous ne désirons rien d'autre que faire resplendir la Couronne au travers de notre travail au service du Royaume.
Nous avons pleine confiance en Vous et en Votre Règne, nous avons senti en vous immédiatement un Homme pour qui l'engagement a une vraie valeur, nous ne doutons pas de la tenue de vos promesses et c'est pour cela que nous désirons prendre part à la Grandeur de Votre Règne, en en étant une des nombreuses voix.

Que votre Majesté soit remerciée de l'attention qu'elle a portée à nos mots.

Que la Foi et la Raison vous guident.

Rédigé et scellé le 3 mars 1462.