Correspondance

Citation :

De Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Baron de Montpipeau & de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly,

A Vous, Phylogène, héraut ès généalogie,

Salut.

Vous le savez sans doute, nous avons récemment reçu baronnie de mérite en terres orléanaises. Soucieux de nous mettre en règle, nous avons pris l'initiative de mettre nous même à jour nos armes, en nous servant de vos précédents croquis.
Nous espérons que vous n'en prendrez point ombrage, mais en tant que poursuivant, il nous a paru bon de nous essayer au dessin.
Du reste, c'est vers vous que nous nous tournons ce jour aux fins de faire valider le présent blason.

Le Très Haut vous garde.

Ingeburge a écrit:

Citation :

A Keridil d'Amahir-Euphor, baron de Montpipeau et de Seignelay, seigneur de Bréméan et de Railly,
Salut.


Messire,

A n'en pas douter, le nom de votre nouveau fief – mes félicitations au passage – vous va comme un gant.

Je vous taquine bien sûr mais avouez qu'il y a plus instructif en matière de dessin que de remplacer le premier canton d'un écartelé.
A ce propos, d'un point de vue héraldique, qu'évoque la bière évoque pour vous? Ma question est très sérieuse, je la pose à tous les membres de la Hérauderie de France avec lesquels je suis en correspondance ou en relation.

Ah, le blason est validé, mais vous l'aviez déjà compris.


Pace e bene.


Rédigé et scellé à Dijon le quatorzième jour d'août de l'an de grâce MCDLIX.

Phylogène.

Citation :

De Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Baron de Montpipeau et de Seignelay, Seigneur de Bréméan et de Railly, Grand Ambassadeur Royal de France,

A Vous, Nebisa de Malemort, Reine de France,

Salutations.

Majesté, nous ne nous répandrons pas en vaines félicitations, et laissons aux flagorneurs le soin d'icelles. En revanche, il nous est d'avis que les affaires du Royaume, avec l'avènement d'un nouveau Monarque en votre personne, ne doivent pas s'embourber dans l'immobilisme de la régence, et pour ce faire, avons décider de vous faire parvenir un rapport de la Diplomatie Extérieure du Royaume, aux fins de vous informer, et de solliciter de votre part une marche à suivre.

Avant tout, sachez que seules trois provinces ne sont pas pourvues de représentants : la Grèce, la Russie, l'Empire Ottoman, pour des raisons sans doute langagière. Cependant, ces entités ne sont pas demandeuses, et outre la Grèce avec laquelle il nous arrive de discuter, notre rayonnement ne s'en trouve guère affecté.
La plupart de mes Ambassadeur a un adjoint, afin de le suppléer dans sa tâche, parce que les Diplomates aiment à s'investir dans leurs provinces ou d'autres offices.
Durant le règne de SM Béatrice, nous avons créé deux postes : celui de Vice Grand Ambassadeur Royal, chargé d'étudier les candidatures, et de tenir le bureau parisien (Forum 2), outre bien sur la suppléance en cas de vacance du poste de GARF, et celui d'Attaché Diplomatique aux provinces, chargé de faire connaître les traités royaux que doivent appliquer les provinces de France, ainsi que de proposer aide aux sus-dites provinces, en matière de traduction ou de culture étrangère.

La gestion interne des Ambassades est ainsi assurée par notre personne, bien que nous devions souvent déplorer l'ingérence du PSE, qui, selon nos statuts, devant veiller à la marche de la Diplomatie, se permet tout de même d'intégrer la plupart des discussions, et même de convoquer nos recrues elle-même lorsqu'un sujet lui vient en tête, sans toujours nous consulter.
Une telle conduite est bien sur un frein à notre efficacité, et il conviendra sans doute d'y revenir.
Du reste, nos relations avec ladite PSE sont cordiales.

Nos relations avec l'étranger sont prospère. Grâce au leg de la terre de Bouillon à la France par feu SM Alveran de Varagine, terre dont l'Empereur avait en contrepartie offert l'alleu à Sa Grâce Eusaias, nous avons une alliance avec le SERG, et une amitié naissante avec ses hautes sphères.
Nos Ambassades les plus actives sont - outre la Bretagne pour des raisons évidentes - l'Angleterre et la Castille. Si nous avons un traité d'amitié-coop-militaire-héraldique avec cette dernière, nous discutons actuellement l'éventualité d'une amitié similaire avec l'Angleterre.
Nous avons également sollicité l'Ecosse pour une reconnaissance héraldique, et avons pour projet de signer de tels traités avec plusieurs Pays, afin que toute noblesse soit reconnue justement en tous lieu.

La Lotharingie est demandeuse à notre égard, de même que la Provence, et son Excellence Camille d'Anclair a fait un remarquable travail de rapport & médiation dans le conflit helvétique.

Les relations avec la Bretagne vont bon train. La PSE avait, fut un temps, réquisitionné trois de nos salons à leur usage...Si nous leur avons porté ultimatum dans le conflit actuel, il nous a été répondu par la sus-citée que notre conduite fut intolérable, et Sa Grandeur le PSE a pris en main le dossier elle-même, illustrant de fait nos reproches adressés plus haut.

Nous déplorons néanmoins l'inactivité de certaines Ambassades Étrangères, démotivant parfois nos meilleurs éléments.

Du reste, les Ambassades sont actuellement en travaux de décoration par l'atelier des Doigts d'Or, pour en imposer aux visiteurs, ceci aidant à notre réputation, à notre apparence. Du reste, certains diplomates quémandent signe de reconnaissance, et nous n'osons guère saisir la hérauderie à ce propos, avare en insignes. Mais ceci n'étant que matériel, nous vous dispenserons évidemment d'y accorder oeil attentif, eu égard à nos rapports précédents.

Dans l'espoir de ne point trop vous accabler en ce jour qui doit être pour vous de liesse,

Le Très Haut vous offre un règne selon vos désirs.

Keridil d'Amahir.

Citation :

De Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Grand Ambassadeur Royal de France, Baron de Montpipeau & de Seignelay, Seigneur de Bréméan & de Railly,

A Vous, Victor Hadrien de Sparte, Roi de Lotharingie,

Salutations respectueuses.

Votre Majesté,

Sombre est ce jour, où au nom de la Couronne de France, nous prenons plume pour vous écrire.
Vous savez sans doute le conflit opposant Sa Majesté Nebisa de Malemort aux Provinces dites du Ponant. Icelles tentent de se déclarer indépendantes, menées par une Bretagne sournoise.
La Reine de France a aujourd'hui choisi de prendre les armes contre la félonie des Feudataires indépendantistes, et craignant une réaction de la Bretagne, qui depuis toujours rit au nez du Royaume de France, et prétend régir ses affaires, elle souhaite se tourner vers ses alliés et amis. Jadis, une alliance lia l'Empire et la France. Nos provinces loyales sont proches de celles de votre Royaume, aussi ce jour, nous demandons votre soutien. S'il ne peut être matériel, l'assurance que vous prenez cause pour la Noble Couronne de France et sa Reine nous sera plaisant, et notre Royaume saura vous être reconnaissant.

En tant que Diplomate, nous ajouterions qu'un traité à l'issue de cette guerre, pourrait être sérieusement envisagé.

Le Très Haut vous garde, et vous offre un règne prospère.

Keridil d'Amahir

Citation :

De Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, Baron de Montpipeau, entre autres choses,
A Vous, Actarius d'Euphor, Pair de France, entre autres choses,

Mon cousin.

Rares sont nos échanges en ces temps guerriers. Rares sont nos rencontres, vous que j'imagine entrain de guerroyer, lame en main, quand j'use de la plume, depuis l'Orléans où l'on me dota d'une nouvelle terre où j'espère vous recevoir un jour.

Néanmoins, cette journée et l'évènement dont elle témoigne méritent une lettre.
Mon parent, je serai père, puisque Della est grosse !
Vous saviez peut-être nos difficultés à enfanter, mais il semblerait que le Très Haut nous le permette enfin.

Nous espérons que vous vous portez bien, et que votre retraite de Grand Chambellan n'est point trop dure.
Il nous tarde de vous revoir.

Le Très Haut vous garde.

Keridil.

Actarius a écrit:

[rp]De Nous, Actarius d'Euphor, Pair de France,

Vicomte du Tournel, Baron de Florac, Seigneur de Saint-Dionisy et d'Aubemare,

Amicales salutations !


Votre perspicacité est toute à votre honneur. Nous nous trouvons actuellement en Berry. après avoir ensanglanté notre lame avec ferveur pour notre grand Royaume de France. La guerre... nous pourrions en deviser durant des jours. Mais nous vous épargnerons la dissertation d'un vieux guerrier et nous contenterons de vous affirmer que nous nous portons comme un charme.

Aussi vos nouvelles, loin de réconforter un coeur noir, ont exalté une âme déjà guillerette. Aussi est-ce avec le sourire que nous présentons à vous et votre tendre épouse nos plus sincères félicitations pour la future naissance. Nous prierons le Très-Haut afin que, dans son infinie générosité, Il vous donne grâce d'un héritier mâle.

Dès lors que la paix reviendra, nous nous ferons un plaisir de venir vous rendre visite en vos terres de Montpipeau, pour l'octroi desquelles nous osons ajouter maintes félicitations. Depuis notre rencontre, jamais, vous nous avez donné raison de ne pas éprouver fierté et respect à votre égard. Vous êtes un homme de bien et la voie que vous avez décidé d'emprunter est celle du devoir et de la sagesse. Soyez béni pour votre clairvoyance, une qualité qui se perd en ces temps, en ces contrées agitées !

Transmettez nos plus chaleureuses amitiés à votre mie qu'il nous tarde également de revoir.


Que le Très-Haut veille sur vous !

[/rp]

Citation :

A Keridil d'Amahir Euphor
A mon cousin

Mon cousin,

Il me plait ce jour de me rappeler a vous, n'ayant reçu de ma cousine aucune nouvelles depuis ma dernière missive.
Je lui mandais des nouvelles de vous, d'elle et de votre mesnie, et j'ose espérer que cette missive vous trouve bien portants et dans la grâce de Deos.
La honte m’étreint mon ami, je vous écris de Bretagne ou je vis en reclus depuis le début de la guerre qui déchire notre beau royaume.
Il m'est impossible de partir de crainte de mettre en danger les jours de mon neveu dont j'ai à présent la charge ainsi que celle de mon fidèle valet, Maturin.
J'ai pris congé de la duchesse d'Ouessant qui m’employaient comme précepteur pour sa progéniture. Je vis à présent sur les restes de l'usufruit des champs que je possède en Bourgogne et qui m'ont été légués par feu mes parents. Cependant, ayant à présent un enfant à charge, il m'est difficile d'envisager l'avenir avec sérénité.
Ma cousine a eu la générosité de me faire parvenir une bourse afin que l'enfant ne manque de rien, mais j'aurai préféré mille fois qu'elle ne le fasse point. Pourtant mon cousin, si l'orgueil et la fierté sont vertus bourguignonnes, il serait irresponsable de ma part de les mettre en avant au détriment de l'avenir du jeune Gabriel de Volvent.
Je ne voudrais pas vous donner mon cousin l'impression de vous demander la charité. Je me suis engagé à ne pas faire de cet enfant une charge à votre famille, et je ne saurai revenir sur ma parole.
Je souhaite pouvoir revenir en France et trouver emploi qui me permettrait de mettre mon neveu a l'abri du besoin et de garder a mon service le très loyal Maturin qui je le crains m'est devenu indispensable. Aussi mon cousin je vous serai reconnaissant si vous pouviez user de vos connaissances afin de me recommander auprès d'une famille qui voudrait des services d'un précepteur, clerc, scribe, secrétaire.
Si je m'adresse a vous et non a ma cousine qui n'est pas dénuée de contacts et d'influences, c'est parce que j'ai conscience un jour d'avoir failli a mes engagements d’œuvrer en tant qu'intendant des terres de Beaumont que par un hasard étrange nous perdîmes peu de temps plus tard.
Il me serait insupportable de la décevoir a nouveau aussi m'en remet je a vous humblement.

Qu'Aristote vous garde.

Severin Anatole de Volvent.

Citation :

A Keridil d'Amahir-Euphor, baron de Montpipeau et de Seignelay, seigneur de Bréméan et de Railly, Grand Ambassadeur de France
Salut.


Votre Excellence,

La requête que je compte formuler vous étonnera peut-être, aussi, n'userai-je pas de circonvolutions pour vous la faire connaître et ne vous ferai ainsi pas perdre plus de temps que nécessaire. Voici donc. Un dossier de candidature à l'entrée de la Très Noble Assemblée des Pairs de France me concernant sera déposé dans les jours à venir* et je souhaiterais savoir s'il vous est possible de me soutenir. Je comprendrais tout à fait que vous refusiez mais si cela devait vous agréer, il me faudrait une lettre de votre part. Je sais que cette période de la Saint-Noël est pour tous chargée mais point n'est besoin, si vous décidez d'appuyer ma postulation, d'en écrire trop long.

Quelle que ce sera votre décision, recevez d'ores et déjà mes remerciements, ne serait-ce que pour avoir pris connaissance de cette missive.


Que le Très-Haut vous ait en Sa sainte garde.


Donné le vingt-neuvième jour de décembre de l'an de grâce MCDLIX.


SA Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Roi d'Armes de France,
Duchesse d'Auxerre.

[* Mardi prochain, soit le 3 janvier.
Je sais que c'est la fin de l'année et je comprendrais que ce ne soit pas possible. En tous les cas, bonnes fêtes. ]