Qu'on le fasse dire !

Sujet: Qu'on le fasse dire ! Ven 29 Oct 2010 - 21:02

Après ce que Nabel avait commis comme faute et même si cela était le résultat d'une très mauvaise fréquentation, à savoir cet olibrius de Apéro, Della ne pouvait laisser la chose en l'état.

Elle rédigea donc un court message qu'elle ferait porter en Alençon et partout où les Renarts étaient connus.

Citation :

De Della de Volvent, chef de famille de la famille du même nom, arborant armes de Goupil et portant le surnom de Renart.

A tous ceux qui liront ce présent message,

Le bonjour vous va !

Ayant eu connaissance des agissements de notre nièce la dénommée Nabel de Volvent, nous venons humblement présenter des excuses au nom de notre famille tout entière marrie du comportement honteux de notre parente.
Nous assurons également à tous ceux qui seraient de près ou de loin en affaire avec les Renarts que dès aujourd'hui, nous ne reconnaissons plus Nabel de Volvent comme étant des nôtres et que nous lui interdisons de dorénavant se prévaloir de notre surnom de Renart.
Nous prierons pour que cette âme égarée sur le chemin des ténèbres par la créature sans nom, retrouve le droit chemin de la vertu et de l'amitié aristotélicienne et que plus jamais, elle ne trouve dans sa vie, vil comparse qui l'entraîne encore à des vilénies.

Pour les Renarts de tous poils,

Della de Volvent.

Nombre de messages : 173 Age : 37 Duché/Comté : Alençon

Un messager, venant directement d'Alençon avait eut pour mission de déposer missive auprès de la tante de la traitresse.
Une fois la blonde trouvée, il attendit qu'on lui remette une réponse, si réponse il devait y avoir ...

Citation :: A Della de Volvent, chef de famille de la famille du même nom, arborant armes de Goupil et portant le surnom de Renart.

Ma Tante,
Si je peux toujours vous appeler ainsi.

Un messager m'a porté une annonce de votre part, celle où, par quelques mots, vous mettait de côté la nièce que je suis, en marge de cette famille à laquelle, toutes deux, nous tenons tant.
Comme je vous comprend !
En plus de salir le nom qui est le notre, j'ai du mettre en péril vos épousailles.
Pardonnez moi donc, puisque c'est l'unique chose, que je peux encore me permettre de vous demander.
Présentez mes excuses, à chaque membre de notre famille, si elle encore la mienne.

Moi qui voulais passer en Bourgogne, mes procès achevés, je pense que je ne le ferai pas, car je sais combien, il vous tiens à cœur, de garder en sécurité, et les liens qui nous unissaient, et vous unissent toujours, et la réputation de notre famille, qui à bien des égards à était mise à mal.

Alors peut être un jour, me sera t-il possible à nouveau de me qualifier de Renarde, dans cette attente, je ne réclame rien, ne me plaint de rien, et serai pour une fois, une renarde, ex renarde, obéissante.

Avec tout mon respect,
Nabel ... de plus grand chose.

[Lettre publiée en gargote alençonnaise ...]