Revenir pour mieux partir !

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Hrp : je me suis dit que faire une partie de la route ici serait pas mal, j'espère que je peux !

[Quelque part entre Alençon et Beaumont]

La route est si longue ! Je suis fatiguée !

Ah mais qu'elle chieuse la blondinette y a pas à dire ! Elle avait voulu chevaucher au lieu de monter dans une voiture et se laisser mener ! Elle l'avais supplier, lui disant qu'elle montait si peu Artois en ce moment qu'elle en était triste. Alors il avait accepté, pas trop eu le choix en même temps, et ils s'étaient mis en route, tout les deux.
Premier long voyage à cheval depuis ... son dernier, l'Artois avait faillit lui couter la vie. Mais elle était sereine et pour cause, maintenant il était là, et la protégerait.
La jeune Volvent, lui avait aussi demander de faire le voyage, seule, juste avec lui. Pas de famille, pas de protecteur, eux d'eux, elle et lui, lui et elle, pour cette rencontre, ce moment tant attendu.

Départ d'Alençon, arrêts fréquents, motifs faire boire les chevaux, mais surtout son dos lui faisait mal, et elle ne voulait le lui dire, elle qui ne lui en avait jamais parler.
Arrêt chaque soirs avant la tombée de la nuit, diner et soirée tranquille, le plus souvent en taverne, à une table, tout les deux, se racontant leur vie, se regardant, souriant. Et puis dormir, dans des chambres séparées bien sur, jamais il n'avait dormi ensemble ... enfin il parait !

Cela faisait donc plusieurs jours qu'ils trottaient, galopaient, se lançant défi sur défi, respectant parfois le silence religieu qui se jouait.
Loin, encore loin de Beaumont est pourtant son coeur battait si fort. Elle verrai enfin son frère, sa soeur, Della et tant d'autres. Heureuse Choupinette qu'elle était, revenir chez elle,la rendait si heureuse.

Sujet: Re: Revenir pour mieux partir ! Jeu 25 Mar 2010 - 7:53

Soleil, chaleur, joie et bonheur. Voila toute les choses que la vie voulait lui offrir, aujourd’hui et demain. Depuis qu’elle a croisé son regard, sa vie avait changé. Elle lui avait fait une proposition qu’il accepta avec grand plaisir.

Les voila près à partir, à voyager, seul, rien que tous les deux. Personne pour s’interposer entre eux deux, rien pour les empêcher de discuter et d’en apprendre encore d’avantage l’un sur l’autre. Le voyage se fera à dos de cheval et non dans une diligence, Fred ne pouvait qu’accepter cette envie. Lui qui n’avait jamais voyagé dans une boite à roulette. Il aimait voyager assied sur le dos de son plus vieil ami de toujours, un bel étalon de robe blanche. Ensemble ils avaient chevauché temps de sentier, de champs de batailles. Ils se comprenaient comme personne, aucun secret entre ces deux amis, entre un cavalier et sa fidèle monture.

C’est ensemble qu’ils chevauchent et, qu’ils se reposent. La vie de cette belle croisant sur sa vie à lui, trace leur avenir, leurs deux cœurs battant le même sentiment, leurs deux visages brillant du même sourire, ils planifièrent le bonheur de leur horizon. Quand son cœur à elle battait comme sur son cœur à lui, qu’ils battent de la même passion leurs chemins deviennent clairs sans poussière, ils cèdent leur amour sans faire attention au grand vent et aux vagues de la mer. Quand son œil à elle regarde sur son œil à lui, ils voient la même lumière, illuminant les arbres sauvages sur leurs passages. Rendant l’aveugle heureux et fier de sentir le bonheur de leur long voyage. Quand sa main à elle dans se posait dans sa main à lui, marchant sur le même chemin. Le plan de l eux deux mains, construit leur futur demeure qui se fonde sur le rocher solide dans un coin. C’est le fruit d’un amour et c’est un cœur qui bat!!

Venez près de moi, dans mes bras trouvez votre reports, dans mes mots trouvez votre musique, près de mon corps trouvez la sécurité.

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[Prêt d'un lac, à l'approche de Beaumont]

Les vignes, signe de la Bourgogne, commençaient à être présentes. Bientôt Beaumont, demeure familiale, se dessisnerait sous les yeux émerveillés de la Volvent, impatiente.
Pour l'heure, une pause c'était imposée.
Mettant pied à terre, Nabel laissa Artois vagabondait comme il voulait, le regardant s'approcher de l'étendue d'eau.
Souriante, elle s'étira, faisant craquer sa nuque et son dos, souffrant, la tiraillant.
Flash back : le noir, les bruits, des cavaliers, ses épées se plantant dans sa chair, dans son dos, ses coups venant des mains de normands, ces bleus recouvrants son corps, son visage. Son reveil à l'Ost, entre les mains de la médicastre, son absence prolongée par une convalescence, son manque de Tsampa, de sa famille, de tout.

Reveil en douceur, par les paroles d'un Vicomte toujours si bon avec elle.
Cette journée de printemps ensolleillée lui donne des envies de romantisme, de bonheur et de joie.
Un arbre, bourgeonnant.
La blonde attrape la main de son brun, l'emmene vers l'arbre qui trône, seul sur cette étendue de verdure.
Il s'assoit, s'adossant au tronc, elle s'abaisse, s'assoit entre ses jambes, adocée à son tour, mais contre son torse. Elle laisse aller sa tête dans le creu de son coup et sourit, laissant les rayons du soleil venir réchauffer sa peau si pâle.

Elle laisse vagabondait sa main, sur la cuisse de l'homme, là où elle le sait il fut blessé. Comment ça c'est pas une tenue pour une jeune demoiselle ? oui c'est sur mais bon, sont que tous les deux, personne pour les voir, les critiquer, juste eux et cet arbre en témoin, et ce dernier ne risque pas de parler !
Du bout du doigt elle passe à l'endroit où une cicatrice à élue domicile, le tissu suit le mouvement.

Ici, prêt de lui elle se sent bien. Une vrai scène de conte de fée, les oiseaux chantent, le soleil brille, ils furent heureux et eurent beaucoup d'enfants ... ou pas ! Cela dépendra bien sur de la réponse de la cheffe de famille, mais aussi de son frère. Frère qu'elle porte tant dans son coeur. Aller contre sa volonté ? certainement pas, elle l'aime trop pour cela, la blondinette espère donc que tout se passera pour le mieux.
Elle sort de sa besace un parchemin, plume et écrier. Se redresse, et se met à écire. Sans se cacher du Vicomte, après tout il a le droit de savoir

Quelques part sur la route,
Le 25 mars de l'an de Grâce mil quatre cent cinquante huit,

Orantes, Mon cher Frère,

Voici déjà quelques jours que j'ai quittée Alençon. Pourquoi, peut être te le demandes tu. Alors voici ma réponse.
Je suis actuellement en route pour rejoindre la demeure famiale. Dieu comme Beaumont me manque et que je souffre d'être la brebis égarée, loin de cette Bourgogne natale, loin de toi, de vous.
Je suis seule en Alençon et n'ai que mes amis pour me porter soutien. Mais cela est tellement différent de ma famille. Quand feu Thomas était à mes côtés, j'avais au moin l'impression d'être encore une Volvent, mais loin de vous tous désormais, je me demande des fois si je suis bien encore ta soeur, si je suis bien enore la Renarde Adorable.
Me voici donc en route pour chez moi, pour cette renardière qui est pour moi source de bonheur et d'appaisement.
Mais je ne suis point seule. Non! accompagnée pour ce voyage et peut être même pour la vie, cela dépendra de Della et de toi bien sur.
Il me tarde de vous le présenter. Grand, beau, et fort, il a su charmer ta petite soeur, et lui faire connaitre sentiments qu'elle ignorait.
Peux-tu, je t'en conjure, te rendre à Beaumont ? il me tarde que tu le connaisse, il me tarde de te voir.

Bien à toi,
Ta petite soeur,

La demoiselle se redresse après avoir déposée un baiser sur les lèvres de son aimé, se dirige vers Artois et sort de la petit cage, un pigeon voyageur ! Oui oui, faut toujours avoir de quoi envoyer une missive ! Sait on jamais ce qu'il peut se passer !
Le vélin enroulait, noué d'un ruban, elle laisse partir la bête, dommage ça aurait fait un bon quatre heures !

Souriante, elle revient vers Fred, tend sa main, il est temps de repartir !

Sujet: Re: Revenir pour mieux partir ! Mar 30 Mar 2010 - 5:59

Fred regarda la main de sa douce tendu vers lui, il lui saisi la main, non pas pour se relever mais pour la tirer vers lui. Elle perdit son équilibre, étourdi, Nabel lui tomba dans les bras, le Vicomte en profita pour lui déposer un baiser voleur et sans qu’elle ne puisse reprendre son souffle, Fred s’empara de ses lèvres à saveur de fruit au gout si sucré et si velouté jusqu’à en prendre halène. Il se recula légèrement sans perdre le contacte entre leur deux visages afin de reprendre son souffle.

Le Castelviray se releva, tendant la main vers la jeune blonde afin de l’aider à se relever. Lui prenant la main et l'accompagnant à son cheval sa magnifique bête noire, Fred la saisit par la taille et la souleva de toute ses forces sans aucune difficulté afin qu’elle puisse monter sans effort sur son étalon. Une fois sa douce en selle, il en fit de même et c’est ensemble qu’ils reprirent la route poursuivant leur voyage à dos de leurs chevaux.

Un sourire accroché au ciel des rêves et des larmes, ô bonheur, que de larmes, de larmes de joie ! Le vicomte contemplait une beauté chevauchant, il n’avait de vu que pour elle, voyant ce sublime corps suivre les mouvements de sa mouture, ses jambes élancées, ses cuisses se resserrant, la poitrine rebondissante, le mouvement de tout son corps était en parfaite harmonie avec ceux de son magnifique étalon à la robe noire comme le charbon. Ses cheveux ondulaient derrière elle dans le vent, fouettant même ses épaules, par le galop emballant du cheval racé. Fendant le vent et la bruine, ils avançaient tout deux vers le domaine de la famille Volvent.

Loin devant, en route vers l’aventure. Lui galopant fièrement avec agilité sur son étalon blanc et elle chevauchant avec élégance et grâce sur sa monture Noire. Tout deux s’échangeant des regards à la foi complice et se défiant dans leur avancé. Le jeu de la course débuta entre la cavalière et le cavalier, tout deux sur leurs bêtes mâles et leur propre duel. Les deux étalons se coursaient depuis le début mais cela changea rapidement pour devenir une vraie compétition par orgueil de ne vouloir être derrière l'autre et mordre la poussière du chemin.Chacun fera tout pour être en tête de la course. Fred serra fortement la Brides de son destrier, il passa devant sa douce quand celle-ci décida dans faire autant, elle se laissa faire corps à corps avec son cheval tout serrant également les brides et Nabel revient à la hauteur de Fred. La course dura depuis un petit moment déjà quand tout deux s’élancèrent dans une forêt. La compétition devenu plus intéressante car la route n’était plus dégager, tout deux devait se penchez sans cesse à droit puis à gauche afin d’éviter de nombreuses branches d’arbres trop basses. Puis soudain Fred du faire sauter son étalon pardessus un arbre tombé au travers de la route. Quand celui-ci quitta le sol pour les aires, on aurait pu imaginer un ange sur son cheval ailé entrain de prendre son envole. Nabel, quand à elle, prit le temps de contourner l’obstacle. Se rendant compte de son absence, Fred s’arrêta afin de regarder derrière lui. La distance les séparant était bien trop grande, il ne pouvait la laisser seule aussi loin de lui. On ne sait jamais avec ce qui peut roder dans la forêt. Il se précipita donc vers elle et l’attendit sagement.Quand elle fut à sa hauteur, ils sortirent tout deux de la forêt. Les mains de Fred étaient devenu moites, humides et les deux chevaux transpiraient. Les deux cavaliers décidèrent donc de faire une halte près de la rivière parallèle à la route.Les deux pauvres bêtes se désaltérèrent. Fred ne souhaitait pas en rester là, il éclaboussa légèrement sa dulcinée avec de l’eau bien fraîche, il voulu l’attraper pour plonger avec elle dans cette rivière mais Nabel se mit à courir, contournant les arbres tout en riant.

Quand soudain Nabel passa sur la gauche du rocher tout en regardant derrière elle, Fred lui, passa sur la droite et attrapa sa douce qui venait de lui courir dans les bras. Il se laissa tomber avec elle sur l’herbe fraîche, amusé, il lui déposa un baiser de récompense pour la chasse. Ils se tenaient là, allongé dans cette herbe, l’un à côté de l’autre. Il lui passa la main dans ses cheveux, puis laissa glisser sa main baladeuse le long de son corps, passant par sa poitrine, revenant à ses reins pour finir au bas de sa taille et là, il la rapprocha encore d’avantage, la serrant tout contre lui et l’embrassa de toute sa passion, de toute son amour. Ils restèrent allongé là pendant quelques minutes, une heure peut être, respirant à l’unisson.

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[La pluie ça mouille, et la boue ça salie!]

Elle avait pas prévu du tout ça la blondinette ! Heureusement que le matin elle avait pensée à se mettre en braies, sa cape lourde la protégeant de la pluie, ou presque !
Mais la pluie et la terre, ben ça donne de la boue, et la boue ben c'est pas très sympa et puis y a pas à dire c'est bottes étaient complètement foutues, ses braies étaient parsemées de tâches brunes, et sa cape, ben faudra bien qu'elle la fasse lavée !
Même la robe d'Artois était tachetée de marron !
Galoper pour vaincre oui ! Mais sauter des tronc d'arbre, ah ça jamais !
Déjà elle en avait peur, et son destrier n'était pas mieux, et puis pas sur qu'elle supporte l'atterrissage ! Alors faire le tour c'était la meilleure décision !

Et puis, l'heure de la pause avait sonnée ! Grand Dieu quelle bonheur !
Bon sauf que se faire éclaboussait, moyen, se faire courser, encore moins, mais ce faire complètement avoir alors là, elle est pas blonde pour rien la blondinette !
Résultat, elle se retrouve à terre, tout prêt de son brun, toute heureuse, elle laisse faire, profite de ses baisers. Résultat pas si décevant que ça au final ! Faut pas regretter d'être blonde !

Quand il plonge son regard dans le sien, elle ne sait pas pourquoi mais elle sent bien que c'est lui. Le cœur chavirant, elle profite de ses moments loin de tout, des gens, des coutumes, et des dictature de conduite. Ici, lui et elle, seuls, peuvent échanger baisers et caresses, dans la limite du raisonnable bien sur !

Et alors qu'elle se relève après cette heure de détente, elle voit bien que c'est foutu ! Y a du vert, d'une marron, elle est multicolore la Volvent. Tsss pouvait pas faire beau didiou?!

[Quand la Renardière apparait, la Renarde revit]

Enfin, elle la voit, la demeure familiale, la Renardière comme ils l'appellent.
Les souvenirs reviennent, bien trop vite, bien trop douloureux pour certains.
Son Vicomte, elle la oublié dès lors qu'elle a vu se dresser devant les tours de Beaumont.
Les larmes menaçant de faire leurs apparitions, elle reste là, droite sur son cheval, les yeux fixés loin devant elle. Le vent lui fouette le visage, libérant ses mèches blondes de leur chignon, venant à leur tour lui fouetter le visage.
Elle dira que c'est le vent ! Ou la fatigue, trop de temps de voyage. Oui le temps ! Responsable de tout ces malheurs, du départ de certains, grandit et en quête de liberté, de la disparition d'autres dont le temps est venu ...
Et puis comme pour lui rappeler qu'elle vient heureuse, la pluie s'y met et tombe férocement.

Mon Seigneur, galopons jusqu'aux grilles, le temps est épouvantable! Vite !

Ah ben elle attend pas de réponse. Elle empoigne les rênes, sert les jambes et donne un coup de talon. Ni une, ni deux, la monture se met au galop.
Fred derrière, puis devant, et puis il la laisse repasser devant, les grilles sont à présent à quelques mètres, juste de quoi repasser au pas.

Du mouvement de tête elle salue le garde, puis baisse la capuche de sa cape qui lui recouvrait les cheveux et le visage.

Bonjour,
Veuillez annoncer à Dame Della de Volvent, que sa nièce, Nabel est en ces lieux, accompagnée du Vicomte de Rémalard.
Si vous voulez bien nous ouvrir les portes, que l'on puisse se mettre au sec !

Elle sourit la Volvent, elle sourit, de une parce qu'elle est chez elle, de deux parce qu'elle est avec le Vicomte, de trois parce que le garde envoie quelqu'un au pas de course pour prévenir de son arrivée.
Alors elle pénètre dans le domaine, à côté de celui, elle l'espère sera là pour la vie, et elle arrive dans la cour pavée du domaine.
Mettant pied à terre, assez difficilement cette fois ci, manquant même de se casser la figure, la blonde confie Artois à l'écuyer.

Ce que j'aimais par dessus tout, au printemps, c'était l'agitation qui reprenait comme si les gens ressortaient de terre pour venir happer la lumière enfin retrouvée.
Et qui dit printemps, pour un domaine viticole, dit travail aux vignes.

J'avais confié l'intendance de Beaumont à Séverin.
Mais je me réservais encore de délicieux moments aux soins des vignobles.
Tailler, attacher, soigner, prévenir les maladies...tout ça, c'était mon travail et j'aimais ça.
Parfois, le soir, lorsque de ma chambre, je regardais les tracées bien droite, je me disais que si Dieu avait du ne créer qu'une seule chose, cela aurait été les vignes.

Je repoussais sans cesse mon départ pour Railly.
Ma dernière trouvaille était qu'il manquait de meubles dans mes appartements là-bas.
J'en avais commandé d'autres...chez un ébéniste réputé pour la lenteur de son travail.
Oh, bien sûr, je ne laissais pas Railly à l'abandon, je m'y rendais deux fois par semaine, malgré la grande distance et je tenais à jour les comptes, je surveillais les travaux des champs...là, on cultivait les céréales et on exploitait la forêt. Rien à voir avec le vin...

C'est penchée sur un cep qui me paraissait avoir souffert des grandes gelées que me trouva le garde. Il était passablement essoufflé lorsqu'il me rejoint.
Hé bien, mon brave, que se passe-t-il ? La Zoko serait-elle aux portes de Beaumont ?
Nenni, dame Della, c'est juste vot'nièce Nabel qu'est là avec un vieux comte.
Je fronçai les sourcils et regardai le garde en essuyant mes mains sur le grand tablier qui protégeait mes jupes.
Un vieux comte ? Quel vieux comte ?
Je me demandais si ma nièce avait pris mes leçons enfin au sérieux et c'était trouvée un vieux comte riche, malade et sans aucune famille...
Nenni, pas un vieux comte, un viiiicomte !
Se corrigea le garde après avoir vu mon expression étonnée.
D'accord, je vois...j'arrive, j'arrive.
Bah, le vicomte pouvait être vieux, riche et sans famille aussi...après tout.

Je laissai les vignes aux bons soins des ouvriers et remontai vers le château.
Bon, je n'étais guère présentable...je détachai le tablier et l'abandonnai sur une charrette dans la cour. Mes cheveux furent rattachés rapidement par leur lien de cuir et relevés tant bien que mal. Je défroissai mes jupes et...fus horrifiée de l'état de mes mains ! Me restait plus qu'à les cacher derrière mon dos.

Enfin, j'aperçus Nabel et son vicomte, pas vieux du tout...

Nabel ! Nabel, ma belle...que tu es belle !
Oh, je sais ce que vous pensez, c'était facile, ça.
C'est vrai mais Nabel était vraiment éblouissante, aujourd'hui.
Je lui tendis les bras - elle ne verrait pas mes mains ainsi - et l'y serrai en l'embrassant avec tendresse.

Puis, je coulai un regard sur son compagnon de voyage.
Et...de manière taquine, je lançai : Tu as amené un de tes amis ? Quelle bonne idée !
D'un geste élégant, je planquai mes mains et inclinai la tête en guise de salutation.
Soyez le bienvenu à Beaumont.

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Le regard fixé sur la demeure familiale, Nabel srute les fenêtres. N'était-il donc pas là ? et elle ? et son oncle ?
La jeune Volvent, le coeur battant, voit le soleil revenir peu à peu, et espère que bientôt elle verra passer sa famille par la grande porte.
Lancant un regard au Vicomte, elle se rapproche, empoigne les rênes de sa monture et la mène à l'écuyer.
Un sourire, pour lui, son Lui. Les yeux pétillants, elle essaie de dire que tout ira bien, non pas pour lui, mais pour elle, parce que Fred, ben il a pas anxieu !

Nabel ! Nabel, ma belle...que tu es belle !

Oui je sais! Enfin bon, la blonde se tourne et voit Della s'approchait. Ni une, ni deux, elle laisse là le Castelviray et se précipite dans les bras de sa tante !
Parce qu'elle le sait, avec elle, la jeune Renarde peut se laisser aller !

Ma tante ! Quelle joie de vous revoir!

Ce moment elle l'a rêver, et dans les bras de cette tante tant chérie, elle réalise enfin qu'elle est rentrée. Pas pleurer, juste sourire, et rire.
Et la blonde, enfin les blondes, reviennent vers le brun.Sourire figé sur son visage, elle le regarde, plonge ses yeux dans les siens, lui fait partager son bonheur.
Passant du bras de sa tante, à celui de son Aimé

Ma tante, laissez moi vous présentez Fred de Castelviray, Vicomte de Ré... Ré ...

Fronçage de sourcils, reflexionnage... tss elle s'en souviendra jamais !
Passant du Coq à l'Ane

Vicomte, je vous présente Della de Volvent, Dame de Railly, soeur de feu mon père.

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[Cosne – Duché de Bourgogne]

Depuis déjà quelques jours, orantes avait pris ses nouvelles fonctions de maire de la bonne cité cosnoise. Moisissant dans une vieille cave voutée de la mairie, cerné par les vélins et les parchemins qui débordaient de son écritoire, le Renart terrible s’apparentait plus en ces heures à un vieux moine dans son scriptorium qu’à un jeune homme de noble lignage. Baillant entre deux missives, un rouleau, parmi la multitude des requêtes et autres demandes, attira son attention. Ayant reconnu le sceau de sa charmante Nabel, Orantes l’ouvrit avec hâte. La petite au cœur tendre semblait s’être amourachée et cela fit sourire son grand frère. Piqué par la curiosité et poussé par l’amour qu’il portait à sa douce Nabel, il quitta céans la Mairie de Cosne et demanda à ce qu’on sella au plus vite son cheval.
Direction Beaumont !

Le voilà, enfin, face à son avenir, son destin. Il avance avec douceur, mais en confiance sur ce chemin que le Très Haut lui avait indiquez.
Il voyait une silhouette venir vers eux, il ne savait point encore de qui il pouvait s’agir mais à force que celle-ci se rapproche Fred pu remarquer une chevelure doré. Cela devait être Della de Volvent, Dame de Railly. Sa douce lui en avait temps parlé déjà qu’il croyait déjà la connaitre.
Il vu Nabel courir vers la Dame de Railly et ne pu s’empêcher sourire, la joie de la jeune Volvent le rendait heureux. Puis elle se retourna vers lui après avoir enlacé Della, plongent son regarde dans le sien, cette lueur dans ses yeux témoignait bien de son bonheur d’être revenu sur ses terres natale. Mais ceci était la seul raison de sa joie ?

Nabel fini donc par le présenter à la Dame de Railly mais Fred ne pu s’empêcher de s’avancer encore une fois afin de bien se représenter.

Comme vous venez de l'entendre, je suis Fred de Castelviray, vicomte de Rémalard.

Fred s’inclina devant Dame Della de Volvent, lui saisit délicatement la main afin d’y déposant un baiser sur sa main tout en gardant son regard dans celui de la Dame.
Il se releva en douceur.

Sachez Dame Della, que c’est un honneur pour moi d’enfin vous rencontrer, Nabel ma temps parler de vous, de votre famille. Il me tarde de découvrir tous ses membres.

Fred lui relâchât la main et lui sourit.

Merdouille, un Vicomte ! Et moi qui ai des mains sales et griffées...c'est bien ma veine, tiens !
D'autant que celui-ci ne fait ni une ni deux et hop, se croit obligé de me baiser la main, à moi qui ne suis pas mariée...
Mais on dirait qu'il n'a rien vu ou alors, il joue bien le Vicomte bien élevé...même pas un petit regard vers mes ongles cassés.

Vicomte, c'est un honneur de vous recevoir sur mes...euh sur nos terres.
Beaumont est à Godefroy, crénom ! Moi, c'est Railly !

L'homme est plutôt plaisant, pas désagréable à regarder...Nabel semble rayonnante. Est-ce cela l'amour ?
Brrr...ne pas se laisser envahir par la nostalgie. Mais tenir mon rang, malgré mes mains sales.

Notre famille est grande, Vicomte et pour en faire le tour, il n'y a guère que les fêtes de la saint Noël où presque tous sont là.
J'indiquai le perron du château.
Je vous en prie, entrons donc...Je vous ferais servir de quoi vous sustenter. Regard à Nabel. J'ose espérer que vous restez quelques jours ?
L'on sait combien pour moi, la famille compte. Et chaque occasion de passer du temps avec les miens est précieuse...La perte de plusieurs êtres chers avait encore fait grandir ce désir de les avoir autour de moi.

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Comment faisait il pour avoir tant de prestance ? Grand Dieu, son aimé n'était-il donc jamais mal à l'aise?
La blondinette n'en revenait pas, et elle le regarda s'approcher de sa tante pour y déposer un baise main.
Elle remarqua aussi les mains travailleuses de sa tante et ne put s'empêcher de sourire.

Après des présentations, la jeune renarde suivit Della sur le perron, non loin de son bien aimé, lui lançant sourire et regard.
Être heureuse, juste heureuse. Depuis qu'elle l'avait rencontré, il lui semblait que tout aller pour le mieux. Sa vie, elle ne l'imaginer pas loin de lui, et à ses pensées, elle lui prit la main.

En effet ma tante, nous resterons ici quelques jours.
Enfin si cela ne vous dérange pas. Je n'ai même pas pris le temps de vous demander le gîte.

Se rendant compte qu'elle arrivait à l'improviste, la blondinette ne put s'empêcher de rougir.

Je ... je suis désolée, j'ai complètement oubliée cette étape !
J'ai bien écrit à Orantes, mais pas à vous. Je suis honteuse de ce comportement.

Silence, puis son frère, oui elle avait prévenu son frère et n'avait il pas fait le déplacement ? Elle qui venait si rarement, n'aurait il pas pris le temps de venir la saluer et de venir prendre nouvelles ?
Non cela était bien impossible, pas après son courrier. Pourtant elle ne le voyait point.
La jeune renarde serra la main de Fred. Puis s'adressant à sa blonde de tante.

Ma tante, Orantes n'est il point là?

Espérer, il ne lui rester que cela alors que la peine l'envahissait.

Godefroy observa le manège depuis une des fenêtres du château. C'est lorsqu'il reconnu la visiteuse qu'il se décida à descendre.
Le temps de descendre les escaliers, envoyer paitre Joseph qui lui parlait de l'idée folle de Godefroy de faire venir une carte des mers connues du monde. Comment ça idée folle ? C'est pas fou de dépenser quelques écus, ou plutôt centaines d'écus pour un cartographe, fallait tout lui apprendre à celui là.

Donc reprenons, l'Amiral descendit les marches jusqu'au perron, pour y saluer sa nièce, et l'homme qui l'accompagnait.

Nabel, ma belle nièce! Soit la bienvenue chez toi! Quelle heureuse surprise de te voir ici.

Se tournant vers le sire.

Sachez que les amis des Renarts sont toujours les bienvenus ici, je vous souhaite donc un agréable séjour sur mes... sur nos terres.

Pas à toi Godefroy, à la famille!

Il nous arrive d’errer dans la vie, d’être quelques fois perdu. Beaucoup de gens n’ont pas eu la vie voulue. C’est certain, il est impossible de vivre sans respirer, sans pouvoir penser. Il se devait d’oublier ce qui s’était passé. Il avait voulu se sacrifier, les rejoindre mais ce n’est pas comme cela que le Très haut voyait les choses. Pour eux, le Vicomte se devait de se battre, pour eux il fera tout pour vivre dans le bonheur portant son frère ainé dans son cœur, ce grand homme qu’il fut, celui qui a été pour lui tel un père.

Sourires, regards complices échangés. C’étais une chose certaine, Le Castelviray passe de merveilleux moment avec elle ; depuis quelque mois maintenant qu’il est avec elle, il revit. L’aime-t-il vraiment ? Ce n’est plus une incertitude, elle sait que son passé a été rude. Elle est resté là, toujours à ses côtés, il la veut auprès de lui pour l’éternité. Celle qui a enflammé son cœur, qui à soigné ses blessures, sa douleur.
Il porta son regard droit devant lui, cette grande et belle demeure lui fessait face. Son Monde à elle se trouvait là, à quelque mettre de lui. Tout, Fred voulait tout apprendre, découvrir l’histoire de son amie à la rose. Celui-ci n’était point insensible au bonheur qui régnait dans cette maison ce qui réchauffa bien d’avantage son âme.
Quand, un homme arriva à leur rencontre afin de les accueillir à son tour. On savait maintenant d’où tenait la jeune Volvent ses bonnes manières. Celui-ci s’adressa à Nabel puis se tourna vers lui, posant leurs regards l’un sur l’autre.
Cela ne pouvait être que le Seigneur de Beaumont, celui dont sa Douce lui avait également parlé. Du moins il ressemblait beaucoup à la description qu’elle lui avait faite.

Bien droit, il inclina légèrement la tête devant l’homme.

Seigneur de Beaumont, c’est un privilège de faire votre connaissance.

Il posa par la suite son regarde sur la Dame de Railly tout gardant sa main dans celle de sa bien aimée.

Ce sera un plaisir que de rester quelques jours sur vos terres Dame de Railly et Seigneur de Beaumont.
Je garde un bon souvenir des terres de Bourgogne que j’ai déjà chevauché par le passé.

il leur sourit, les regardes, caresse discrètement la main de sa douce afin de lui faire passer sa joie d’être ici avec elle, de la remercié de tout ce bonheur qu’elle lui partage.

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Cette petite course à travers la campagne bourguignonne était des plus revigorante. Cela faisait des jours et des jours que le jeune cosnois n'avait pas prit un tel bol d'air . Il fut même surpris de voir la nature environnante déjà déployer ses charmes printaniers :là un cerisier croulant sous ses fleurs roses magnifiques, ici des jonquilles dorées émaillant le contour d'un point d'eau.
C'est donc le sourire aux lèvres que le Renart pénétra dans la cour d'honneur de Beaumont. Cheveux ébouriffés par le vent et bottes crottées, le jeune homme descendit de sa monture dans une tenue des moins conventionnelles pour des présentations officielles. Un peu plus loin sur le perron du castel se tenait sa famille et un homme d'une prestance certaine, certainement l'élu du cœur de sa jeune sœur.

A cette distance, il entendit Nabel s'adresser à Della

Ma tante, Orantes n'est il point là?

Et voulant la surprendre, arriva à pas de loup derrière elle. D'un geste brusque, il déposa ses mains gantées sur les yeux de sa cadette lui murmurant à l'oreille:

Alors belle damoiselle, devinez donc qui se tient céans derrière vous ?

C'est avec un demi-sourire que je regardai Orantes arriver.
Sans mot dire, lui laissant la surprise...j'étais fière de cette famille.
Et même la petite pique voulue ou non de mon frère ne m'atteignit pas.
Ces terres étaient celles des Renarts, pas d'un seul homme.
Et si le Ciel voulait répondre à mes prières, mon mariage devrait sceller pour longtemps, la garantie de voir revenir définitivement Beaumont aux Renarts.
Mais nous étions encore loin de cela...chaque chose en son temps.

J'observai Nabel tandis que les uns et les autres se présentaient.
Dans son regard brillait cet éclat que peu d'états font naître.
Quant à l'homme, le Vicomte, il me faudrait mieux le connaître pour estimer ses sentiments. D'ailleurs, ce n'était pas à moi de le faire.
Mon rôle se limitant à dire "oui" ou "non".
Hé oui, que cela plaise ou pas, la chef de famille, c'était encore moi.
Fi des futilités, l'instant était aux retrouvailles.

Bien, c'est une bonne nouvelle que celle de votre séjour par ici.
J'ai justement besoin de main d'oeuvre...rhooo, non, je ne pouvais faire ça...
Si vous le désirez, Vicomte, je vous ferais visiter les vignobles...et je vous montrerais comment l'on entretient les vignes.
Proposition toute innocente, jamais je ne penserais lui donner un coutelas pour qu'il coupe et taille aussi, voyons...

Sourire angélique, celui qui fait craquer.

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Apparut devant la Blondinette, son oncle.
Beaumont n'était pas aussi vide que cela finalement. Elle le regarda arriver et lui sourit, heureuse de le voir.

Mon oncle ! Quel joies de vous voir.
Laissez moi vous présentez, Fred de Castelviray et permettez moi de vous présenter mes félicittions pour votre poste d'Amiral!

Et oui, être chancelière avait des avantages, même loin, elle savait ce qui se passait en Bourgogne. Offrant un sourire à qui le voulait, elle écouta son aimé parler, sentant sa main se refermer sur la sienne. Heureuse, que ce contact, nécessaire pour partager ce bonheur qui l'envahissait.
Sa vue se voilà pourtant soudainement, la peur l'envahit, et la main de Fred fut quelque peu serrée de toutes les forces de Nabel. Que se passait-il, elle n'en savait rien, jusqu'à ce que l'auteur de cette attention se devoila au son de sa voix.
Le coeur battant, eu un raté, la respiration coupée, le souffle court. Enfin, enfin il était là. Se retournant, lâchant au pasage la main de son Vicomte, la jeune renarde libéra sa vue pour se retrouver face à face avec Son frère. Le sourire qui vint s'installer sur son visage était bien différent de ceux qu'elle avait offert jusqu'à là.
Ce sourire là, preuve d'amour fraternel, de joie, de soulagement n'était destinée que à Orantes.
Quelque secondes, une larme de bonheur surement, et voici la Volvent, bras autour du coup du renard terrible, la tête posée sur son torse.

Mon frère ...

Peu important ce qui se passer à côté de cela, tout de suite, maintenant, elle était juste heureuse d'être enfin aux côtés d'Orantes.

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C’était chaque fois la même chose lorsque ces deux là se retrouvaient. Longtemps séparés par le destin, chaque retrouvaille ressemblait à ce jour où le jeune Renart avait réapparu. Pas une journée sans penser à elle, pas une heure sans se demander où elle pouvait être, ce qu’elle pouvait faire. Sur ce perron, le bonheur soufflait sur le cœur d’Orantes qui étreignait sa jeune sœur sans pouvoir s’arrêter.

Ma douce, ma belle, enfin te voilà !

Puis regardant par-dessus l’épaule de sa cadette, Orantes esquissa un sourire à l’homme qui l’accompagnait et fit un clin d’œil à sa tante.

Mais dis moi, Mon bel ange, je crois que tu as des nouvelles dont tu dois nous faire part, non ?

Et le jeune d’éclater d’un rire de goguenard.

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L'un contre l'autre, si quelqu'un d'inconnu était passé par là, on aurait pu croire à un couple. Mais que nenny, la scène qui se jouait sur le perron de la renardière n'était autre qu'une jeune soeur, trop heureuse de retrouver son grand frère.
Quand les problèmes ne les séparaient pas, c'était la distance. Solitude, dure à vivre, loin de cette "moitié" qui n'en était pas une, mais simplement une partie de la blonde.
Autant qu'elle était sa douce, sa belle, son ange, lui était son sang, son corps, son coeur, son tout.
Bien avant de confier sa vie au Castelviray, elle la confirait à Orantes.

Depuis leurs retrouvailles pas un jour ne passait sans qu'elle pensait à lui.
Le temps avait passé, de jeux d'enfants avant leur séparation, d'une haine vouée pendant des années, la demoiselle à la rose ne pouvait que l'aimer.

Des nouvelles ? oui surement ! Mais de quoi parlait-il ?
Pas de son poste de maire, ou bien de chancelière ou encore de conseillère ducale, nenny, peut être n'était-il même pas au courant.
Sourire aux lèvres elle regarde son brun, puis son blond de frère. Oui de lui, de eux, de leur rêve partagé, de cette passion naissante, de cette vie désirée.

Orantes laisse moi te présenter Fred de Castelviray.

Passant d'un bras àun autre, elle vient se placer tout prêt de son Aimé, passant son bras sous le sien.

Vicomte, voici Orantes, mon ainé.

Della, Godefroy, Orantes, ne manquait plus que Tolaine, et Désiré, mais elle doutait qu'ils arrivent.

Et si nous rentrions?

Quelle vie ! Composée de joie et d’envies, qui nous dépassent et s’imposent à notre personne, il était tombée sous le charme de cette musique qui sonne comme un tambour de guerre, qui attaque son cœur tel le ferait un éclair.

Une invitation à visiter les vignes de leur domaine? en voilà une proposition qui réjouissait le Castelviray, lui qui vient d’une famille ou l'on cultive la terre. Il aime apprendre à s’occuper de la nature qui l’entour, de la même façon, de la même envie qu’il prend le temps d’apprendre à connaitre les gens, leur personnalité, à tirer le meilleurs de chacun.

Il posa ses yeux émeraude sur la Dame Railly, petit sourire aux lèvres, il s’adressa à elle de sa voix douce.

Dame, se sera un plaisir pour moi de découvrir vos bonne terres et si je peux me rendre utile durant les quelques jours où je resterais dans votre domaine n’hésitez en aucun cas. Sachez que….

Là il sentit sa main être serrer fortement par celle se sa douce. Que se passait-il donc ? Pourquoi ce changement ?
Le vicomte posa sa main libre sur la paume de son épée, il tourna rapidement les talons lorsque Nabel lui lâchât la main. Là il aperçût cet homme, son amour venait de se blottir dans ses bras. Qui cela pouvait-il bien être ?
Fred fut soulagé de l’entendre l’appeler Frère. Elle les présenta l’un à l’autre, Fred inclina légèrement sa tête.

Messire, c’est un honneur d’enfin rencontrer le frère de ma bien aimée.

Soulagement, le cœur de Fred avait retrouvé un battement plus régulier, son amour venait à nouveau se placer au près de lui.
Il est vrai que rien n’était encore certain, il n’avait point encore eut l’accord mais Fred était un homme des plus heureux, de par sa beauté irrésistible, par son sourire mélancolique, et par son charme insensible quelque fois, elle est la femme qui fascine le Castelviray. Par sa démarche de princesse, par son allure de déesse, par sa présence à ses côtés elle est la femme qui l’étincelle et qui à fait renaitre le rêve, l’espoir dans la vie du Vicomte.

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Les présentations durent donc se faire sur le perron de Beaumont et c’est avec un certain amusement qu’Orantes scrutait les regards s’entrecroiser, les sourires d’usage de chacun et surtout la proximité physique du Vicomte et de sa jeune sœur.

Alors que l’invité de Nabel s’avançait vers lui, le Renart l’examina furtivement. L’homme avait fière allure, le port altier et sa mise était des plus élégantes. Castelviray a plus d’allure que bien des nobles bourguignons, pensa-t-il malicieusement.

Messire, c’est un honneur d’enfin rencontrer le frère de ma bien aimée.

Vous me voyez ravi de votre venue en terre bourguignonne, Vicomte. Et j’avoue que je suis curieux de mieux connaître icelui qui tente de me dérober mon plus beau joyau.
Large sourire à sa cadette.

Mais je manque à tous mes devoirs, quel indigne Volvent je suis !

Il se tourna alors vers Della et la salua d’un baisemain. Il n’oublia pas Godefroy avant d’ajouter avec son humour des plus personnels:

Oui entrons, enfin si notre Tante daigne nous y inviter !

Orantes arrivé, Nabel rayonna.
Entre son frère et le Vicomte, elle paraissait absolument heureuse.
Cela me ravit.
L'on sait que l'un de mes buts est de voir les miens heureux et dignes. Ce qui, je le pensais, était au rendez-vous pour Nabel.

Eldwin aurait été heureux...et Thomas encore plus, lui qui était proche de Nabel.
Ces souvenirs me firent monter une vague de mélancolie que je chassai bien vite en emmenant le petit monde au salon.

Oui oui, bien sûr, entrons !
Un bras tendu pour les inviter, je m'apprêtais à suivre la troupe.
Orantes, conduis nous au salon...

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Orantes s'exécuta aussitôt et les conduisit jusqu'au grand salon.